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 Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]

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Sixte Wicklow
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MessageSujet: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeMer 5 Sep - 19:43

La nuit était tombée sur le campus de l'université. La plupart des étudiants devaient donc être dans leurs chambres respectives où a l'extérieur de l'université dans un bar à boire de la bière ou dans une discothèque à se trémousser sur les derniers tubes planétaire. Sixte lui exceptait à la règle. Il n'avait eut aucune envie de sortir et de s'amuser comme tous ses amis, il n'avait d'ailleurs pas non plus envie de dormir et de se coucher à l'heure où seule les intello de l'academy ferment les yeux. Il avait seulement envie de jouer de la musique, de faire parcourir ses mains sur les touches blanches d'un piano à queue et de se laisser enivrer par le son de la musique.

Sixte s'était donc tout bonnement dirigé vers la salle de musique. Cette salle qu'il affectionnait tant. L'année précédente s'est elle qui l'avait accueillit à de nombreuses reprises, quand sa bonne humeur s'était dissipée et la nostalgie était arrivée. Aujourd'hui encore une fois, il avait envie de solitude, de se souvenir seul des ses vacances avec son meilleur ami. Loin de lui, il n'était rien. David avait choisi Harvard pour université alors que Sixte partait pour la P.A. Malgré les dires de Six, rien n'avait fait. Borné tout autant que lui.

En arrivant devant la porte de la salle, Sixte avait lâché un fin sourire. Les débuts d'années étaient tous les mêmes. La nostalgie des vacances, les retrouvailles avec les amis, la reprise des cours et le train quotidien. Encore cette année, il affichait haut et fort sa liberté. A coeur libre et ce n'était pas cette année que sa changerais. Sixte n'avait pas changé pendant les vacances et encore moins sont caractère. Le jeune anglais posa la main sur la poignet et entra dans la salle de musique.

L'ai ambiant lui donna l'inspiration. Enfin il se retrouvait. Il regarda autour de lui, tout était resté à la même place. Sixte avança vers le piano puis se posa devant, assis sur le tabouret. Il releva le cache et laissa ses doigts effleurés les touches blanches. Jouer du piano était un vrai plaisir pour lui. Il se souvenait de la première fois qu'il avait joué, c'était avec son père et d'abord il avait été plus que ridicule avec ses petits doigts tapotant les touches mais plus Sixte avait prit de l'age, plus il devenait habile de ses mains.

Sans plus attendre, Sixte se mit a joué une fine mélodie que son père lui avait tant joué. Il la connaissait par coeur. Mais le jeune homme n'avait pas fait gaffe que quelqu'un venait à son tour d’entrer dans la salle ou y était déjà.


[ Désolé c'est court. J'aime pas commencer XD ]
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Maxine Preston
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 11:06

La nuit été tombée depuis un bon petit moment et pour une fois Maxine n'était pas sortie. Habituellement, elle traînait jusqu'a pas d'heure dans les quartiers pauvres de New York, buvant plus que de raison, carburant à des substances pas vraiment légales...c'était sa manière à elle d'oublier, d'oublier tout les soupons qui pesaient sur elle depuis 6 mois...pas vraiment une solution glorieuse me diriez-vous, mais bon, Maxine n'avait pas le moindre ami, pas la moindre personne à la Prestigious Academy capable de la défendre contre les ragots et de la soutenir...alors c'était uniquement là qu'elle trouvait la force suffisante pour se battre contre tous ces péteux à la con.

Mais depuis quelque temps la jeune femme plutôt rebelle avait trouvé un adversaire beaucoup plus fort qu'elle. Il se nommait Ryuunosuke Takehiro et il l'avait dans le collimateur. Bref monsieur se ventait disposer des preuves suffisante pour la foutre pendant un bon moment derrière les barreaux et la prison n'étant pas vraiment du goût de la belle brune, Maxine avait du poser les armes et devenir l'esclave personnelle du jeune asiatique. Elle qui détestait par dessus tout obéir au gens se retrouvait désormais obliger d'obéir au mec le plus narcissique et teigneux de l'établissement...pas vraiment une partie de plaisir.

Maxine était évidemment totalement découragée par ce coup du sort, et les sorties ne l'attiraient même plus...à quoi cela servait donc de s'évader quelques heures puisque finalement elle restait à l'entière disposition de monsieur, comme un petit rat de laboratoire en cage. Tout en traversant le couloir de la Prestigious Academy, la jeune femme soupira. Elle qui ne "savait pas pleurer" aurait apprécier apprendre au plus vite, peut-être que cela finalement soulagerait sa peine...tu parles foutaise ! Pleurer c'était pour les loques, elle ne devait s'en prendre qu'a elle même, tout était de sa faute, désormais elle se devait d'assumer, au moins pour conserver une part d'auto respect...bien que sa dignité rasait désormais le sol...

Entrant dans la salle de musique, lieu où elle aimait s'isoler pour apprendre d'elle-même la guitare, et oui la jeune femme était autodidacte et avait ainsi appris toute seule à jouer du piano il y avait quelques années. Seulement quand elle poussa l'imposante porte, une douce mélodie chatouilla ses oreilles, il y avait déjà quelqu'un ici...Cette mélodie ne lui était pas inconnue, et un fin sourire inonda son visage lorsqu'elle reconnue enfin qu'il s'agissait d'une composition de Mozart...jouer avec beaucoup de doigté et de finesse.

S'approchant tout doucement de l'estrade principale, là où se trouvait le piano, elle tenta de reconnaître le visage du jeune homme qui s'appliquait à jouer divinement bien le classique. Enfin près de lui, un autre sourire s'afficha sur ses lèvres pulpeuse, sa concentration était telle que le grand brun n'avait pas du tout remarqué sa présence. Elle s'appuya contre le piano, faisant ainsi une ombre sur les touches...Le jeune inconnu leva instantanément les yeux, surpris.


Ne t'arrête pas pour moi...c'était très joli...
Maxine fit le tour du piano, venant se positionner derrière le beau brun. Elle en profita pour accrocher sa longue chevelure chocolat à l'aide d'un petit élastique pendant à son poignet.
Moi qui croyait que j'étais la seule à venir ici trouver un peu de calme...après tout c'est bien connu la musique apaise les mœurs...

La jeune femme était d'ailleurs extrêmement calme ces derniers temps...ses proches la trouvaient différente, changée...Peut-être avait-elle enfin comprise que dans certains cas la violence ne résout rien...
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Sixte Wicklow
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 13:39

Les notes de musique filaient à travers l’air, embaumant l’ambiance d’un doux son mélodieux. A première vue, Sixte jouait du classique. Un morceau de Mozart que son père lui jouait et lui avait apprit avec une certaine aisance. A vrai dire, Sixte avait toujours adoré le son du piano et de la musique en général. Elle avait le don de l’apaiser dont les moments les plus délicat. Le jeune Wicklow avait donc apprit à jouer de la plupart des instruments. Guitare, violon, basse. Tous y était passé sans exception. Sixte ne s’en était jamais plein, puisqu’il adorait ça. Seulement, le piano et la basse étaient ce qu’il préférait. La guitare, tout le monde où presque savait en jouer et c’est ce qui lui avait déplu.

Pris dans la musique qu’il jouait, Sixte n’avait pas entendu la porte s’ouvrir. Il ne faisait plus attention à rien, seulement à ses doigts glissant sur les touches blanches et noires. Quand il jouait, rien n’existait autour. C’était sans doute pour ça que dés qu’il sortait de la salle de musique, il était calme et serein. Tout aurait put lui demander dessus, il s’en saurait moquer complétement. Une ombre s’immissa alors sur les touches alors qu’il partait dans ses rêveries, comme d’habitude. Un élève était donc entré dans la salle. Un doux sourire était venu orné ses lèvres lorsqu’il s’aperçut qu’il ne l’avait tout simplement pas remarqué. Sixte avait alors relevé les yeux vers l’élève, surpris.

Son visage ne lui était pas indifférent, mais pas familier non plus. Cherchant dans sa mémoire un quelconques signes, Sixte ne tarda pas à comprendre qu’il l’avait sans doute déjà vu dans les couloirs de l’Academy. Ca n’aurait pas été surprenant. Pourtant, ne pas pouvoir mettre de prénom sur ce visage le troubla quelque peu. Sixte s’était arrêté de jouer lorsqu’elle était apparut auprès de lui. Un autre sourire se figea sur ses lèvres quand elle lui demanda de ne pas s’arrêter. Elle avait trouvé ça jolie. Etrange. Sixte n’était jamais encore tombé sur une personne qui trouvait les compositions de Mozart, jolies. A l’accoutumer, Mozart n’était autre qu’un personnage inconnu de la musique classique. Tout le monde le connaissait de nom et ça leur suffisait. Pour Sixte, les gens manquaient sévèrement d’ouverture d’esprit et c’était bien dommage pour eux.

Il allait poser ses mains sur les touches quand elle reprit la parole. Silencieux, il l’écouta, un rictus sur le visage, qui semblait être un sourire.


« Il faut croire que non. Et à vrai dire, je ne crois pas qu’il y ai beaucoup d’élève qui vienne ici à cette heure ci. Ils doivent tous être entrain dans un bar à se soulé à la vodka ou peut être dans leur lit. »

Sixte baissa les yeux vers le piano, se préparant à jouer une autre mélodie.

« Je suppose donc que toi aussi tu cherche à trouver la sérénité dans quelques notes de musique ? »

Au lieu de jouer, il referma le clapet qui protégeait les touches et retourna à la contemplation de l'inconnue. Peut être voulait-elle jouer après tout.
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Maxine Preston
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 15:56

Maxine telle la sans gêne qu’elle avait toujours été s’installa à coté du jeune étudiant sur le banc du piano. Il n’y avait pas beaucoup de place, mais suffisamment pour qu’elle puisse poser ses fesses et écouter le jeune homme, le regardant attentivement, identifiant les traits de son visage, tentant en vain de mettre un nom sur ce-dernier…Bref c’était en quelque sorte une action vaine, jamais elle n’avait pris la peine de s’arrêter un instant dans les couloirs de la Prestigious Academy pour observer les gens. Selon elle on vivait dans un monde speed, un monde tout à fait dingue, pas le temps et surtout pas l’envie de se stopper pour apercevoir des visages qui ne viendront jamais vers elle…
Il avait raison, personne ici ne s’amusait à passer ses soirées dans un tel endroit, préférant profiter des courts moments de liberté offert par la très charismatique Elizabeth Van Der Hall…Elle-même dès les cours finis préférait fuir de cet endroit si austère, si peu intéressant à son goût…Mais les choses avaient changé, tout comme elle avait elle-même changé.


Ils ont tords…je suis sur que s’ils t’entendaient jouer, ils changeraient de suite leurs habitudes…mais je t’avoues que je suis moi-même du même acabit qu’eux…fuir pour oublier l’espace d’un instant qu’un endroit pareil puisse exister et que nos délicats parents aient eu la brillante idée de nous y inscrire…tout ça parce qu’on est peut-être pas assez présentable à leur goût, ou que lancer en société un : « ma fille fréquente la Prestigious Academy » feront d’eux des bons parents…

Maxine se tue, baissant le regard sur les touches du piano…se demandant au plus profond d’elle ce qu’elle pouvait bien foutre dans un endroit pareil…ah oui c’est vrai, son père n’avait trouvé que ça pour se débarrasser d’elle tout en ayant la certitude qu’elle ne passerait pas son temps à traîner dans des endroits miteux, chose qui pourrait tenir sa réputation…et sa mère…sa mère depuis qu’elle avait quitté son père à cause de ses infidélité s’intéressait davantage à sa nouvelle carrière de styliste qu’a sa fille…mais pouvait-elle honnêtement lui en vouloir ? Le succès occupe, c’est le cas de le dire. Elle écouta Sixte lui demander si elle cherchait aussi la paix en venant se réfugier ici et le regarda fermer le clapet qui protégeait désormais les touches du piano.

Je ne sais pas trop…je ne sais même pas ce que signifie la sérénité. Ma vie n’a jamais été une partie de plaisir, jusqu’à présent je me démerdais pas trop mal à lutter contre mes détracteurs, mais il arrive fatalement un jour ou tu trouve plus fort que toi…et là, plus rien ne peux te venir en aide, pas même un peu de sérénité…

La jeune Preston soupira, se passant les mains sur les visages…mais pourquoi parlait-elle donc de ça à un mec qu’elle ne connaissait même pas ? Sans doute avait-elle passé trop d’années à garder le silence et aujourd’hui ressentait-elle le besoin de se confier. Elle releva le nez, se pinçant légèrement la lèvre inférieure :

…mon Dieu je suis pathétique…je sais même pas pourquoi je te dis ça…Bref, on va rester conventionnel, faire comme on nous a toujours appris à faire, se présenter. Un sourire ironique traversa son visage tandis qu’elle tendait sa main au jeune pianiste : Je m’appelle Maxine Preston…mais tu peux m’appeler Max’ !
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Sixte Wicklow
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 17:10

Elle s’installa à ses côtés sans gêne, sans même prendre la peine de lui demander son avis. La spontanéité était tous aussi agréable que la courtoisie, aucun doute la dessus. Et même si elle avait usé de la parole pour lui demander si cela le gênait qu’elle se pose a coté de lui, il aurait bien évidemment dit non. Sixte était loin d’être méchant et surtout froid. Le rapport avec les autres, il avait toujours aimé ça. C’est ce qui en faisait un charismatique. Sur n’importe quelle sujet, il enchaînait les conversations. Les oreilles toujours ouvertes, il se faisait une joie d’écouter.

Elle trouva assez de place sur le banc, qui apparemment n’était pas si petit que ça. Deux personnes y tenaient mais certes avec mal. Son regard s’était posé sur lui, étrangement il savait qu’elle cherchait à lui mettre un prénom dessus, tout comme lui s’était amusé à faire. Il tourna une fois de plus le visage vers Maxine, qui reparlait de plus belle. Elle n’avait pas tout a fait tord. La plupart essayaient d’oublier qu’il était ici, à la Prestigious Academy. Ce n’était pas l’endroit rêvé pour s’amuser comme un petit fou – quoi que beaucoup enfreignait les règles – mais Sixte ne pouvait pas dire qu’il ne s’y plaisait pas. Après tout, il avait voulu venir ici de son plein gré. Quoi que s’il avait refusé, sans doute y aurait’il été par la force. Surpris, par le compliment qu’elle venait de lui faire, Sixte se laissa allé à sourire.


« J’en doute. Je ne connais pas vraiment de personnes qui aiment Mozart. C’est même a douté si il le connaisse. »

Elle aussi fuyait l’établissement. Alors pourquoi était’elle là, assis à coté de lui ? C’était presque contradictoire mais Sixte ne chercha pas la petite bête. Il avait mieux à faire que de se mettre à dos quelques élèves.

« En même temps, tous les parents sont pareils. Il cherche la perfection dans leur progéniture. Mais je suis sur que beaucoup s’accommode de cette vie, loin des parents et de leur autorité qui ne sert à rien. Tu fuis mais je suis certain qu’en faite tu préfère être là qu’avec tes géniteurs. »

Certes, Sixte avait une vision bien étrange des choses, mais c’est ce qui en faisait une personne unique. Après avoir fermer le clapet protégeant les touches du piano, il appuya son coude dessus, posant ensuite son menton sur la paume de sa main, tout en continuant de regarder Maxine. Elle avait l’air de vouloir s’extériorisé, peut être se confier.

« Il y a toujours plus fort que toi, c’est dans les lois de la nature. Mais même dans n’importe quelle situation, que tu sois prise au piège ou non, il y a toujours moyen de s’en sortir. Il suffit de le vouloir et t’accepter l’aide qu’on te tend. C’est une simple question de volonté. »

Sixte avait toujours eu le don de garder la tête sur les épaules, de voir le bon coté de la vie. Sa vie ? Jamais, Sixte ne s’en était plein. Il avait grandit dans une ambiance chaleureuse, même après la séparation de ses parents. SI ces sœurs avaient eu du mal à l’accepter, Sixte lui avait eu du mal à se faire à la vie américaine. Plus speed que celle de Londres. Lorsqu’elle leva les yeux vers lui, Sixte la vit se mordre la lèvre inférieure. C’était une manie que beaucoup avait lorsqu’il était gêné. Il ajouta avec une pointe d’amusement dans la voix.

« On en revient aux bonnes vieilles méthodes. »

Puis elle se présenta en lui tendant la main. Main qu’il attrapa dans la sienne et qu’il approcha de ses lèvres avec délicatesse, lui offrant un baise main digne de se nom. On est un gentleman ou on ne l’est pas. Puis c'est elle, qui avait voulu qu'on en vienne aux méthodes conventionelles.

« Enchanté Max’. Moi c’est Sixte, plus généralement appelé Six’. »


Dernière édition par le Ven 7 Sep - 20:02, édité 1 fois
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Maxine Preston
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 19:20

Le jeune inconnu avait raison, les gens qui avaient une culture musicale classique se faisaient rares et beaucoup de monde auraient trouvé ces quelques minutes à écouter le jeune homme tout à fait ennuyeuses, préférant davantage se dandiner devant du 50 cents ou du Guetta…Maxine de son coté avait une légère préférence pour le rock, mais elle appréciait également le classique…ça lui rappelait également son enfance, sa grand-mère était cantatrice et avait la particularité de posé sa délicieuse voix sur du classique. Maxine avait toute sa jeunesse était fascinée par cette grande dame, passant parfois des heures et des heures à l’écouter, le regard émerveillé. Elle pouffa légèrement de rire tout en hochant la tête :

C’est tristement vrai…en même temps j’ai assez de mal à imaginer du Mozart en night club…Ca serait…spéciale ! Enfin on va simplement dire que c’est de la faute de la société actuelle, les jeunes de nos jours ne savent plus apprécier de la musique sans avoir un verre de vodka dans la main ainsi que leur attention focalisée sur leur conquête d’un soir…

Elle avait été comme ça, elle aussi…enfin c’était un tout autre style, alors que la plupart des gens de son age, buvaient pour se donner un genre, Maxine, elle le faisait pour oublier ses problèmes et également vaincre la solitude…
Et voilà que le bau brun marquait un nouveau point, il avait une nouvelle fois raison, elle avait beau détester cette endroit, elle s’y sentait toujours mieux que chez elle, a devoir côtoyer sa stupide belle-sœur qui aurait put être sa sœur et à devoir supporter sa demi-sœur capricieuse. Elle se passa une main dans les cheveux, remettant une mèche rebelle derrière son oreille, tout en tenant toujours son regard sur le jeune homme.


Personnellement, mes parents n’ont jamais cherché la perfection chez moi…je suis plus un détail d’un mariage raté qu’il faut bien élever malgré tout…mais je suis d’accord avec toi, je suis toujours mieux ici que chez moi…pourquoi ce n’est pas ton cas ?

En y réfléchissant, Maxine aurait préféré resté chez elle que faire la connaissance de cette vermine d’asiatique…m’enfin elle n’avait plus trop le choix, après tout, peut-être qu’il avait raison, peut-être qu’elle avait bel et bien mis le feu à la résidence, même si elle n’en gardait pas le moindre souvenir.
C’était bon d’écouter le jeune pianiste. Il avait l’air d’être quelqu’un de plutôt calme, de posé…c’était apaisant de discuté avec quelqu’un comme ça…ça changeait de tout ces petits péteux qu’elle croisait continuellement dans les couloirs de l’établissement, à croire qu’il existait encore des gens potables ici ?
D’ailleurs, il était assez positif dans son genre, il avait de croire dur comme faire à ses paroles surtout sur le fait qu’on pouvait toujours s’en sortir, même dans les pires situations. Maxine fit une petite grimace, répondant du tac au tac s’en faire attention au fait qu’elle pourrait trop en dire, elle qui était habituellement si secrète :


Je pense que quand t’es à deux doigts de la taule la volonté ça devient du pipeau…
Elle se stoppa net…merde à tout les coups il allait vouloir la questionner, c’était pas vraiment commun de sortir des truc pareils…bref elle aviserait en temps voulu, après tout ça pouvait bien être un exemple parmi tant d’autres…Enfin…la taule…les ennuis…c’est du pareil au même…

Sa tentative de rattrapage était plus médiocre, c’était le cas de le dire, la jeune femme en profita donc pour changer de sujet, faisant un grand sourire à l’inconnu qui venait enfin de se présenter. Apparemment il se nommait Sixte et lui proposait même de l’appeler Six’ tandis qu’il baisait sa main…geste plutôt gentleman.
Enchantée Six’…tu sais que c’est la première fois de ma vie qu’un mec me fait un baise-main…
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 21:03

Ne mélongeons pas tout. Si Sixte jouait parfaitement les grands classiques tels que Mozart ou Beethoven, il ne passait pas son temps à écouter ce genre de style musical. Non. Dans son ipod dernière génération c’était plutôt du rock qui passait en boucle mais du rock bien particulier. Le bon vieux rock des années 60 – 70. Comme il aimait le dire, c’était un pur beatlsiens de nature. Il pourrait aisément vous parler de se groupe mythique anglais. Venant de Londres, il était tout bonnement impensable qu’il n’aime pas. Pink Floyd et Aerosmith étaient aussi des groupes qu’il affectionnait. C’est sa mère qui lui avait fait connaître ce genre de morceaux et quoi qu’il en dise, il lui était reconnaissant. Ses parents lui avaient inculqué une bonne culture musicale et ce n’était certainement pas le cas de beaucoup d’élève ici.

Lorsqu’elle pouffa de rire, Sixte s’était mit à sourire avant de partir lui-même à rire sur ce qu’elle disait. C’était clair que Mozart en discothèque sa aurait fait des ravages. Plus personnes sur la piste de danse. Cette idée l’amusa. Un Mozart remixé façon techno, pourquoi pas. Elle avait entièrement raison. Ravi de voir qu’il y avait encore des personnes douées de bon sens dans l’établissement, il prenait un malin plaisir à discuter avec Maxine.

« Oh quoi que. Un Mozart remixé peut très bien devenir un tube planétaire. Ce serait plutôt marrant à voir d’ailleurs. »

Il ascquiessa de la tête et répondit du tac au tac.

« Ah mais tout a fait. La société n’insite pas vraiment les jeunes comme nous à avoir une culture musical riche et surtout autre que le rap ou le R’n’B. Il n’y a que le commercial qui marche et surtout qui intéresse les jeunes. Fin’ bref, y a beaucoup de chose à dire sur la société actuelle. »

Peur de paraître trop bien élevé – quoi que si ce n’était pas déjà fait – ou même intello sur les bords, Sixte s’arrêta de parler et d’argumenter sur la société de consommation. Trop bavard, le jeune anglais ne savait pas vraiment s’arrêter lorsqu’il était lancé dans une conversation intéressante et de qualité. Il n’avait jamais compris comment des garçons pouvaient trouvé plaisir à mettre une fille différente dans leur lit chaque soir. Pour Sixte s’était plutôt rabaissant comme acte ou peut être cherchait’il a surdimensionné leur ego de mal dominant. Bien trop romantique sur les bords, le jeune Wicklow.

A voir sa réaction, Sixte avait vu juste.

« Tu est un détail ou tu te considère comme un détail ? Je pense pas que t’es parents te considère comme tel, à moins que ce ne soit que des égoïstes. »

Encore là, elle avait aperçu un brin la naïveté de Sixte. Il voyait le bien partout et supposait que chaque personne avait un bon fond, pourtant il savait que la réalité était tout autre, seulement il ne l’avait jamais admit.

« A vrai dire, je n’ai pas vraiment de gros problème avec mes parents. Donc que je sois ici ou avec ma mère, puisqu’ils sont séparés, ça n’a pas d’importance. Du moment, que je peux faire mes propres choix tout va pour le mieux. »

Sixte remarqua la grimace que la jeune femme venait de faire. Elle n’avait tout simplement pas l’air d’être d’accord avec ses dires, bien que Sixte y croyait dur comme fer. C’était évident. Tout le monde est maître de ses choix et de son destin. Pourtant les paroles qu’elle lui adressa le surprirent. La taule ? Etrange pour une élève de parler de la sorte. Cependant, Sixte ne s’arrêta pas sur ce détail, elle pouvait très bien donné un exemple. Quoi qu’il en douta lorsqu’elle essaya de se rattraper au branche. Il garda un fin sourire aux lèvres et tenta de trouver ses mots, préférant ne pas tomber dans des questions banales et trop curieuses. Ce n’est jamais bon d’être trop curieux.

« Prison ou non, il y a toujours moyen de pardonner les fautes des autres. Tout le monde à droit un moment ou un autre de se tromper de chemin. Mais je suppose que tu ne parlais pas de toi. Si ? »

Trop tard, curieux de nature, elle avait prit le dessus. Le changement de sujet qu’elle opéra, ancra sur ses lèvres un sourire plutôt amusé. Elle lui avoua que c’était, pour elle, la première fois qu’un garçon lui faisait un baise main. Son visage exposa alors un air amusé.

« Vraiment ? Parfois, je me demande si on n’est pas resté au temps de la préhistoire et des hommes de cromagnon. C’est assez hallucinant. »

Il soupira, en levant les yeux vers le plafond avant de les reposer sur Maxine. Sixte se posa alors la question si Max’ était venue ici pour jouer ou pour simplement rester au calme. Aux souvenirs de ses paroles, il pencha pour la deuxième solution mais il demanda tout de même :

« Tu joue du piano ? Si c’est le cas, on pourrait peut être associé nos mains pour un morceau ? Je n’aime pas trop rester inactif. »

Et il se mit à rire de plus belle.
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 22:02

Maxine ne put s'empêcher de sourire aux dires du jeune homme, voila longtemps qu'elle n'avait pas souri par envie, sourit tout simplement parce qu'elle se sentait bien et qu'elle avait envie de montrer à l'autre qu'elle se plaisait à discuter avec lui. Il évoqua du Mozart remixé et la jeune femme ne put s'empêcher d'imaginer la chose, sauce Vendetta...

Pourquoi pas...de toutes façon tu noteras que les stars actuels, parce qu'on peut pas vraiment appeler ça des chanteurs n'ont pas inventé l'eau chaude...ils se contentent la plupart de temps de reprises...

Le fait qu'il se sente concerné par la société actuelle et qu'il est en plus sa propre opinion là-dessus avait de quoi plaire à la jeune Preston. C'était si rare de rencontrer des gens ayant un peu de discussion ici, surtout que la plupart du temps, tout tournait autour, du fric ou du sexe...genre comme si le monde tournait autour de ça...[et dire que c'est tristement vrai].

C'est sur...on peut alors se qualifier comme étant de rescapés de la société de consommation...des warriors anti-conformistes...

Elle pouffa de rire, de sa voix légèrement grave...et ouai Maxine avait la voix plutôt grave pour une fille, les ravages de la clope d'après son père, Max' ne c'était jamais vraiment plaint de cette particularité, ça la rendait davantage différente des filles de son âges, des filles si superficielles et sans intérêt...
Tout en creusant un peu les dires de la jeune femme, Sixte lui avoua que ses parents étaient séparés...ça leur faisait un point commun mine de rien. Maxine pencha sa tête sur le coté, prenant appuie sur son bras.


Je ne me considère pas comme un détail, bien que pour le monde j'en suis sans doute un...il faut pas se voiler la face, tu sais mes parents se sont séparés alors que j'étais môme...je ne suis que les reste de leur mariage, depuis chacun a refait sa vie...et je suis souvent le détail qu'on aimerait oublier...Elle esquissa un petit sourire, une pointe d'amertume dans la voix. Mais je ne m'en plains pas...je sais que certains parents sont sans arrêt sur le dos de leur gosse...j'ai eu la chance d'avoir une éducation assez libre...si je suis telle que je suis aujourd'hui, je le dois qu'a moi-même...

Elle s'amusa alors à tripoter le médiateur qui pendait à son coup, un pendentif improvisé, qu'elle affectionnait beaucoup. Relevant la tête vers son interlocuteur, elle ajouta : Ca nous fait tout de même un point commun...

Sixte était incroyablement doué pour mettre la jeune femme en confiance, tellement que Maxine hésita un instant à tout lui balancer, à tout lui dire sur ce qui se passait en ce moment dans sa vie, et les risques qu'elle encourait. Mais après tout, ce garçon n'était qu'un inconnu, ou du moins elle ne le connaissait pas encore pour pouvoir oser lui dire un truc pareil...surtout qu'il risquait de flipper un max, voir de se barrer en courant. Elle secoua négativement le visage, évitant son regard.
Non...non...c'était juste un exemple...

Il fut étonné lorsqu'elle lui avoua qu'il venait de lui faire son tout premier baise-main...et n'avait pas tord, de toute façon les mecs en générale ne perdait pas de temps avec ces trucs qu'ils nommaient ringards...le seul truc qui comptait selon eux restait d'emballer le plus de nanas possible le plus vite possible...

Bienvenue au XXIème siècle...si seulement j'avais été un mec...crois-moi j'aurais révolutionner les choses ! Heureusement qu'il reste encore quelques gentlemen comme toi...ça rattrape le niveau des autres...m'enfin je t'avoues que si je n'ai jamais reçu ce genre d'attentions c'est parce que habituellement je fréquente pas le genre de garçon que tu es...

Il lui proposa alors de jouer au piano. Un sourire inonda le visage de la belle Maxine. Elle retira ses coudes du clapet, attendant que Six' l'ouvre afin de pouvoir poser ses mains sur les touches blanches de l'instrument.
Par contre je te préviens...je viens juste de commencer le piano...je fais de la guitare à la base, alors j'arriverai peut-être pas à te suivre de suite...
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Sixte Wicklow
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeSam 8 Sep - 15:29

Elle avait vu juste. Aujourd’hui, plus aucune star de la musique ne savait réellement écrire ses propres textes. Reprises depuis toujours et se serait surment encore le cas pour beaucoup d’années. Encore une idée de la vie actuelle qui ne plaisait pas à Sixte. Au vingtième siècle et depuis que l’homme devient stupide, seul l’apparence, l’argent et le sexe, ne compte. Même chez les bourgeois, où la plupart des élèves de l’école ont grandit, ne dérogeait pas à la règle. Apparence, argent et sexe. Sans ça, tu ne réussi pas ta vie, à moins de connaître les bonnes personnes et d’usé de sa notoriété de fils de ou de fille de. C’était tout bonnement tragique, voir misérable.

« Oh ! Voilà une personne enfin décent d’esprit. Je n’appelle pas ça de la musique. C’est le show business à l’état pur, dans toute sa splendeur et on les admire pour ça. »

Il avait enfin une conversation avec quelqu’un, qui ne tournait pas autour de la personne à qui il parlait. Il avait toujours détesté les filles nombriliste qui ne s’exprime que par des « moi je, moi je » et qui plus ait superficielle. Maxine n’était pas comme eux. Il l’avait vu au premier regard. Elle avait eu l’air d’être le genre de fille à ne pas se faire marcher sur les pieds tout en gardant une carapace sur elle pour se protégé. Pourtant, Sixte lui avait inspiré la confiance puisqu’elle c’était confié à lui. Du moins, c’est ce qu’il pensait et espérait que se soit vrai. Bien trop gentil, il baissait sa garde trop facilement. Parfois c’était pour la bonne cause, a d’autre occasion il s’en était mordu les doigts. On parle, on parle et on t’oublie ensuite, puisque tu n’étais simplement qu’un petit naïf. Mais malgré ça, Sixte gardait toujours autant de plaisir à discuter avec quelqu’un sans forcément la connaître.

La remarque de Maxine le fit sourire.


« Warriors anti-conformistes. Pas mal, pas mal. »

Comme il lui avait avoué que ses parents étaient séparés, Maxine se confia à son tour. Elle aussi ses parents étaient séparé mais étrangement, elle n’avait pas l’air d’aprécier leur séparation. Chacun avait fait leur vie de leur coté, ce n’était pas le cas de ceux de Sixte, du moins pas à sa connaissance

« C’est toujours plus difficile de trouver sa place dans les familles recomposées. Je n’ai pas vraiment eu ce problème puisque mes parents n’ont pas encore fait leur vie chacun de leurs côté. A moins que je ne sois pas encore au courant. »

Son regard dévia alors sur le pendentif que Maxine portait à son cou. Il fut prit d’un bref sourire lorsqu’il s’aperçut que c’était un médiateur, autant dire que comme pendentif ce n’était certainement pas très commun. Effectivement, ils avaient trouvé un point commun et c’était tout bonnement intéressant. Maxine confirma ensuite que ce n’était qu’un simple exemple mais la façon dont elle exprima, lui fit penser le contraire. Il ne s’attarda pas sur si peu, si elle n’avait pas eu envie de lui en parler, il n’allait pas lui forcer la main. Ce n’était surement pas son genre. Les gens se confiaient d’eux même et non quand on l’ai y poussaient. Bien qu’encore là, peu d’élèves s’avaient resté à leur place. Tout savoir maintenant et les rumeurs naissaient de bon train.
Elle ne traînait donc pas avec le genre qu’il était. Sixte s’amusa à chercher avec quel genre de mec, elle traînait. Ce n’était donc pas des gentlemen. Il peinait à croire que se soit les intellos de service ou encore avec des Simple boys. A bien y réfléchir, il l’aurait bien vu avec des sportifs. Préférant ne pas porter de jugements trop atifs, Sixte s’arrêta dans ses réflexions.


« Ah oui ? Et tu fréquente quel genre de garçon, si c’est pas indiscret ? »

Ravi qu’elle accepte sa proposition, Sixte releva les manches de sa chemise jusque sur ses avant bras, évitant de faire un pli. Le soleil étant quelques peu présent, Sixte avait opté pour une chemise bleu clair et un jean au style délavé de chez Levis, quand à sa veste, elle était tout simplement posé sur une des chaises un peu plus loin. L'uniforme scolaire ce n'était tout bonnement pas pour lui et les cours étaient fini depuis bien longtemps. Elle jouait donc de la guitare. C’était évident vu le pendentif qu’elle portait.

« Si tu as besoin d’aide pour le piano, n’hésite pas. Je me ferais une joie de t’aider. »

Puis Sixte releva le clapet qui protégeait les touches du piano. Avant même de commence une partition à quatre mains, il se retourna vers Maxine, large sourire aux lèvres.

« T’inquiète pas, on y va en douceur. Je suppose donc que tu connais ce morceau de Bach ? »

Il entama alors un morceau de Bach, essayant de mettre le plus à l’aise possible Maxine, qui aurait sans doute du mal à se faire au quatre main. Quoi qu’on en dise, c’est toujours plus difficile.
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Maxine Preston
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeSam 8 Sep - 16:11

Maxine hocha la tête à ses dires, il y avait beaucoup à dire sur le show business. Sa mère était styliste mais avait été mannequin par le passé, quand à son père il avait excellait en tant que pilote de ligne, leur couple à l'époque avait pas mal été médiatisé et la petite fille que Maxine avait été avait eu pas mal de mal à comprendre pourquoi son papa et sa maman faisait la une des magazines...pourquoi lorsqu'ils c'étaient séparés tout le monde en parlait. Pour elle ses parents n'avaient jamais été des gens dignes d'importance...cette médiatisation l'effrayait plus qu'autre chose. Alors, comme si finalement elle avait été réglée de la sorte, elle fuyait tout ce qui était genre populaire, genre attrayant pour la consommation de masse...

Sixte semblait en plus comprendre son humour...la jeune femme plutôt cynique était bien souvent mal comprise par son entourage, ce qui l'incitait davantage à être renfermée sur elle-même et le fait de le voir sourire à ses bêtises la mettait à l'aide, lui donnait envie de se lâcher.
Toi et moi, un jour on changera le monde...elle fit un petit clin d’œil au jeune homme tout en ajoutant, soupirant doucement : c'est beau de rêver !

Le fait de parler de sa famille avait un effet libérateur sur la belle brune, Sixte avait vécu la même situation qu'elle, et donc par conséquent, il comprenait ce qu'elle vivait. Beaucoup de gens à la Prestigious Academy étaient issus de familles recomposées, mais peu semblaient en être atteint...étant beaucoup trop nombrilistes pour se rendre compte de ce que cela pouvait signifier, de toute façon ces gens là se moquaient de ce qui pouvait se passer autour d'eux tant qu'ils continuaient à être leur petit univers.

Oh...alors leur séparation est récente ?

Alors que la jeune Preston lui avait avouer qu'elle ne fréquenter pas le genre de mecs qu'il était...enfin vous savez, Sixte avait tout l'air d'être le mec bien sous tout rapports, n'ayant jamais eu le moindre problème avec la justice, faisant de son mieux pour ne jamais se mettre ses parents à dos et obéissant afin de devenir leur petite fierté...Maxine, elle ne fréquenté pas le haute lorsqu'elle quittait les murs de la Prestigious Academy, s'éloignait un max de ce monde beaucoup trop superficielle pour elle, elle préférait de loin traîner dans les quartiers malfamés, c'était risquée comme attitude...mais ça avait forgé son caractère, la rendant plus dure...

Des voyous comme dirait mon père...dans un sens il a part tord...dit-elle tout en repensant à son dernier petit-ami...une relation plutôt courte puisque le lendemain il était arrêté pour être à la tête d'un réseau de prostitués...mouai...peut-être que finalement le genre de Sixte était plus conventionnel et certainement plus intéressant...

Toujours aussi attentionné et gentil, Sixte se proposa de l'aider en cas de problèmes...et vu le niveau du jeune pianiste comparé au sien, elle aurait besoin d'aide plus vite qu'il n'avait l'air de le croire. Elle hocha la tête, le regardant relever ses manches pour ensuite relever le clapet et poser ses mains sur les touches blanches de l'instrument.

La douceur et moi on est pas très amis...

Laissant ses doigts glisser il commença à jouer un morceau de Bach, ce qui fit sourire la jeune femme. Doucement, elle se leva du banc, pour s'asseoir derrière le jeune homme, insérant ses jambes de chaque coté des siennes et collant son ventre contre son dos, elle se pencha sur le coté, posant ses mains sur les siennes afin de jouer avec lui...Maxine avait toujours été culottée avec les gens, ses manières n'avaient rien de commun, mais c'était sa façon d'être. Les mains de Sixte étaient délicieusement douces et cette manière de jouer tout à fait plaisante. Un fin sourire s'afficha sur ses lèvres, suivant la mélodie, se laissant porter par les gestes du jeune homme. Elle murmura pour ne point gâcher la mélodie.

Je pensais pas que je pouvais à ce point là apprécier le piano...
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeDim 9 Sep - 13:40

Il est clair qu’il y avait beaucoup de choses à dire sur le show Business mais jamais Sixte n’y avait eu un avant goût ou du moins si, par l’intermédiaire de son père qui avait profité de sa notoriété. Il était tout bêtement le dirigeant de Manchester United. Jamais à la maison, Sixte avait grandit sans lui et a vrai dire, il ne s’en était jamais plein. C’était plutôt sa mère qui n’acceptait pas cette situation. Pour ses soeurs la séparation de leur parents était dû à leur mère qui avait voulu partir en Amérique et conquérire le marché du livre. Sixte avait toute une autre vision de la chose. Son père ne s’était sûrement pas gêné pour avoir quelques écarts de conduite lorsqu’il était loin de sa famille. En somme, c’était sa conduite qui avait fait basculé leur relation et Sixte en était certains. La question que Maxine lui posa le troubla quelques peu, le gêna presque. C’était alors si rare de voir des personnes affluentes ne pas refaire leurs vies ? Sixte baissa alors doucement les yeux vers le piano, surpris par le faite que ses parents referait certainement leur vie. Quelque part, il en était déçu. Avoir un demi frère ou une demi sœur était loin de le réjouir.

« Non pas vraiment. Ils se sont séparés quand j’avais 15 – 16 ans. Tout le monde ne refait pas sa vie et puis je pense bien, qu’ils sont tous les deux trop occupé avec leur carrière respective pour pouvoir fonder une nouvelle famille. Et puis ça me gêne pas plus que ça. J’aurais horreur d’avoir une belle mère ou un beau père. »

Un fin sourire accroché aux lèvres, il se prenait à parler de sa vie un peu plus à chaque fois. Maxine aurait sûrement été la première à savoir autant de choses sur lui. Loin d’être timide, il gardait cependant une réserve sur son intimité ou plutôt sur sa vie en générale. Il avait horreur de parler de lui mais à ce moment là, ce n’était pas une chose qui lui traversait l’esprit. Il était plutôt à l’aise et sa se voyait.

Surprise. Tout ce que Sixte avait imaginé était faux. Elle traînait donc qu’avec des voyous. Le jeune anglais la scruta des yeux, comme un radar cherchant un point de mire. A proprement parlé, il ne trouva rien qui puisse l’incité à penser qu’elle traînait qu’avec des mecs au casier judiciaire plus long que sa facture de téléphone lorsqu’il est hors forfait, elle était plutôt jolie dans son genre et sa façon d’être ne présageait rien de violent ou d’impulsif. Oui Le mot juste était surprenant.


« Bien que je ne te connaisse pas, je ne te voyais pas vraiment avec ce genre … d’individus. »

Sixte entama a la suite un des nombreux morceau de Bach, il aurait préféré du Chopin mais ne sachant pas si Maxine connaissait, il avait opté pour une solution de facilité. Sans partition, Sixte était plutôt limité dans ses choix, de toute façon il les connaissait tous par cœur. Passer des heures et des heures devant un piano, c’était révélé être une expérience plutôt bénéfique. Incollable sur le sujet. La douceur et elle, sa faisait deux ? Il peinait à la coire. Alors qu’il sombrait dans le lot des notes de musique, Maxine se leva du banc et se positionna derrière lui, posant ses mains sur les siennes. Perturbé quelque peu par Maxine, une fausse note s’échappa du piano. Fausse note qui arriva directement à son oreille delicate. Penché sur le coté, Sixte arrivait à sentir le souffle de Maxine dans son cou. La sensation était plutôt agréable, voir même très mais il ne laissa rien paraître ou du moins se laisser distraire par un tel acte. Il restât concentré sur le morceau qu’il était entrain de jouer. La voix de la jolie brune, s’immisça à travers ses tympans, lui murmurant quelques choses qui auraient certainement put le faire rougir, non en lieu de ça il trouva amusant, de tourner son visage vers Maxine. Il avait seulement omis de définir l’espace qui les séparait, c'est-à-dire infime. Les yeux dans les yeux, un doux sourire se crispa sur les lèvres de Sixte alors qu’il répondait dans un murmure.

« Il y a bien d’autres choses qui sont agréable, tu sais. »

Son regard planté toujours dans le siens, il s’arrêta de jouer, laissant toujours les mains de Maxine sur les siennes. Cependant, il recula son visage, perplexe face au peu de distance qu’il avait entre eux.

« La douceur et toi vous n’êtes pas très amis ? J’aurais plutôt dit le contraire. »

Il lui adressa un clin d’œil, suivit d’un léger sourire puis il se repositionna prêt à jouer de nouveau.
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Maxine Preston
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:51

Sixte lui raconta que ses parents étaient séparés depuis qu'il était ado, mais qu'ils n'avaient pas pour autant refait leur vie, que cette situation lui convenait bien et qu'il se voyait mal devoir accueillir une belle-mère ou un beau-père. Maxine hocha la tête, ainsi il restait toujours une chance pour que ses parents se remettent un jour ensemble...de son coté c'était fini depuis belle lurette. Une soirée la petite gamine qu'elle avait été à l'époque avait réussit une de ses nombreuses tentatives de rapprochement, sa mère et elle avaient même passé la nuit chez son père, le bonheur : tout simplement. Sauf que sa future belle-mère était venue le matin même afin de gâcher tout ce petit bonheur si durement retrouvé...Maxine n'avait jamais supporter cette femme, elle l'avait d'ailleurs toujours comparé à une catin, après tout elle avait eu un gosse à seulement 14 ans, fallait vraiment être nouille pour se laisser foutre en cloque aussi jeune. Bref cette poufiasse blonde c'était bien vite installée chez son père avec sa fille, le même model que sa mère, qui avait d'ailleurs le même age que la belle Preston...et cette "demi-sœur" était bien vite devenue malgré elle la tête de turc de Maxine...

T'as bien raison...seul mon père à refait sa vie...il s'agit en plus de la femme pour laquelle il a quitté ma mère...enfin j'étais jeune à l'époque et je sais pas vraiment ce qui s'est passé...Bref cette femme pourrait être ma sœur et elle ose se permettre de me donner des ordres, il y a des jours où je sais pas ce qu'il me retient de l'étriper.

Elle fit un geste des mains, mimant la scène, une scène où elle attraperait le cou de sa marâtre blonde pour le serrer violemment entre ses mains. Elle se mit alors à rire doucement, montrant ainsi à Sixte qu'elle plaisantait, bien que c'était pas l'envie qui manque. La discussion dériva bientôt sur les fréquentations de la jeune femme et le fait que Sixte ose dire qu'il ne l'imaginait pas avec des voyous la fit sourire...dans son cas l'habit ne faisait pas le moine...mais il ne fallait pas oublier que Sixte avait la chance de pouvoir la côtoyer dans un moment presque impressionnant de calme et de douceur. Habituellement, elle n'adressait la parole à personne, ou alors elle agissait de manière tout à fait désagréable, là, elle se plaisait à faire sa connaissance, à en apprendre un peu plus sur lui, et pourquoi à devenir son ami.

Je...je suis pas vraiment comme je suis actuellement avec toi...Tu sais beaucoup de gens voient en moi une brute sans cœur...une sorte de rebelle voulant imposé sa loi...habituellement je me livre pas comme je suis en train de le faire...mais toi tu a l'air d'être différent des autres...tu m'inspires confiance...

Elle ne put s'empêcher de rougir face aux derniers mots qui étaient sortis tout seul de ses pulpeuses lèvres...elle était même elle-même surprise parce qu'elle venait de dire, par le fait qu'elle pouvait éventuellement se trouver un allié ici, quelqu'un de confiance, quelqu'un qui ne la jugerait pas sur les rumeurs qui pouvaient courir sur elle, sur sa façon d'être et de paraître.
C'est pour cette raison qu'elle c’était sentie à l'aise au point de venir coller son dos contre celui du jeune homme, à l'aise au point de créer une sorte d'intimité entre eux. Alors qu'elle lui avouait de manière détourner apprécier le moment qu'elle passait en sa compagnie, Sixte se retourna légèrement, leur nez se frôlant presque pour ajouter dans un murmure qu'ils y avaient bien d'autres choses qui pouvaient être agréable. Cette remarque assez pertinente fit sourire en coin la belle brune qui se perdit l'espace d'un instant dans le regard noisette du jeune pianiste. Revenant enfin à la réalité elle répondit doucement :


Il faudra que tu me montres alors...

Il lui lança un petit clin d’œil, se remettant à jouer et Maxine resserra ses mains sur ses poignets, respirant à pleine narine le doux parfum du jeune homme...elle se sentait tout bonnement super bien, une sensation qui ne lui était pas arrivée depuis longtemps...Mais comme les bons moments sont toujours étrangement de courte durée, elle sentit son téléphone portable vibrer au fond de la poche arrière de son jean. Elle soupira tout en posant sa joue contre le dos du grand brun. Se levant enfin du banc du piano, elle attrapa son téléphone, un petit clapet, qu'elle ouvrit. Identifiant le numéro de la personne qui tentait de la joindre, elle vit qu'il s'agissait de Ryuu, ce mec n'allait-il donc jamais lui foutre la paix ? Elle soupira de désespoir, serrant fortement le petit objet technologique entre ses doigts, espérant le faire éclater tant elle sentait la rage monter en elle. Elle se tourna alors vers Six' qui avait cessé de jouer, pour tenter de comprendre ce qu'il se passait :

Je suis désolée...mais je dois y aller...mais j'aimerai vraiment qu'on ait l'occasion de se revoir...on pourrait prendre un café demain à la fin des cours non ?
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeDim 9 Sep - 22:40

Sixte manqua de peu de partir dans un fou rire sous les mots cru de la jeune femme. Elle avait parfois envie d’étriper ça pas belle mère et au fond s’en était pas vraiment étonnant, vu ce qu’elle lui avait fait comprendre. Son père avait quitté sa mère pour cette femme qui apparemment aurait pu être sa sœur. Même vif d’esprit, Sixte ne comprit pas directement ce que Maxine avait voulu dire. Trop absorbé par le visage pétillant de la jeune brune, qui imitait étranglé sa belle mère. C’était une scène plutôt comique à voir. C’est sans doute ce qui arracha un sourire à ses lèvres. Bien heureusement, elle lui fit signe qu’elle plaisantais, elle n’avait cependant pas l’air d’y montrer grande conviction. A sa place, il aurait eu la même réaction. Quoi que. Sixte avait toujours eu la volonté de ne jamais user de ses mains pour la violence. Pianiste plutôt doué, il les trouvait trop précieuse pour les salir ainsi. Il préférait de loin blesser par les mots et parfois c’était beaucoup plus menaçant qu’un couteau pointé sur la poitrine.

« J’imagine la scène. »

Le jeune anglais étouffa de nouveau un rire. Peut être était ce un don de la jeune femme de le faire rire. Ici à la P.A peu d’élève avait un sens de l’humour assez large pour Sixte. Tous se définissaient par un mot ici et tous le portaient divinement bien. A bien y regarder, Sixte avait fier allure et porté haut et fort le groupe de Lover’s. Seulement et malgré tout, rare était ce qui avait encore la décence de parler avec un peu de respect. On aurait parfois dit des chiens se bouffant le nez pour une simple question de popularité ou de note. Maxine était loin de ce genre d’élève, prêt à tous pour parvenir à ses fins. Elle avait l’air douce et calme, un air heureux planait sur son visage. Elle lui expliqua alors pourquoi elle traînait qu’avec des voyous. Sixte n’eu aucun mal à comprendre. Elle n’avait tout simplement pas le même comportement. Ce genre de choses, le jeune homme avait du mal à le comprendre. Allé savoir pourquoi. Il hocha de la tête, lui montrant qu’il avait bien compris.

« Je t’inspire confiance ? C’est sans doute parce que je ne te vois pas comme une brute sans cœur. Loin de là. Et puis je pense que beaucoup de cherche pas plus loin que le bout de leur nez. Moi, je n’aime pas vraiment m’arrêter à la carapace des gens, j’aime bien cherché ce qui ce cache derrière. »

Au moins, Sixte était honnête. Peu de personne pouvait en dire autant. Mais a ce moment précis, il avait envie de lui faire confiance, de se laissé guidé par le bien être qu’elle lui transmettait. Ces doigts posés sur les siens, son regard dans le sien. Intérieurement, Sixte se plaisait à ce jeu. Un frisson parcouru sans dos lorsque la voix douce de Maxine arriva à ses oreilles. Elle avait cette voix grave que personne n’avait mais qui était fort plaisante à écouter.

« Si tu es sage.. »

Expression amusée et haussement d’épaule, s’en suivirent. Ils s’étaient remit à jouer, quand soudain, il sentit quelques choses vibrer derrière lui. Ce n’était sûrement pas son téléphone portable puisque celui-ci était dans la poche de son manteau. Il comprit que c’ ‘était celui de Maxine lorsqu’elle se leva du banc. Quelque peu déçu que la chaleur de sa présence soit aussi brève, Sixte s’était retourné pour la regarder, toujours un sourire divin sur le visage. Elle sortit le baratin habituel. Je suis désolé et patati et patata mais la suite fut bien plus intéressante. Elle lui proposait de prendre un café après les cours. Un rendez vous ? Certainement pas. Sixte se leva à son tour du banc, lui faisant désormais face.

« Un café ? Oui pourquoi pas. Ce me ferait très plaisir qu’on se revoit. »

Sans attendre qu’elle ne lui réponde mais le sourire aux lèvres, Sixte alla chercher sa veste en cuir la mettant sur son épaule, avant de refermer une nouvelle fois le clapet du piano. Il était tant pour lui aussi d’y aller. Il s’arrêta alors devant Maxine.

« De toute façon, il temps pour moi de rentrer à la résidence. On se dit donc, à demain. »

Puis Sixte disparu par la porte, en adressant cependant un signe de main à la jolie brune.
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MessageSujet: Re: Quand la solitude ne vaut rien. [Res.]   Quand la solitude ne vaut rien. [Res.] Icon_minitimeMar 11 Sep - 12:02

[je conclue et je lance la suite^^]

C'était étrange de penser que le jeune homme ne voyait pas en elle une brute sans cœur, c'était en réalité une grande nouveauté pour la petite brune, et elle ne put s'empêcher de sourire...finalement apparaître comme étant une fille banale pouvait être plus plaisant qu'elle ne l'aurait jamais pensé...m'enfin c'est pour autant qu'elle allait commencer à se faire des manucures entre copine le dimanche soir et qu'elle allait s'abonner à Voici...En réalité le comportement qu'elle optait avec Sixte serait genre "une exclusivité"...il était quand même hors de question qu'elle fasse la gentille fifille obéissante avec Ryuu, il ne méritait pas ça, Sixte, lui avait capter sa confiance, lui était compréhensif...c'était évidemment tout à fait différemment, et ces deux hommes étant totalement différemment, agir de manière différente ne serait finalement pas aussi "bizarre" que ça, juste légèrement schizo' ^^

Quoi qu'il en soit, Sixte avait l'air plutôt favorable au fait de se revoir en dehors de la PA, puisqu'il accepta de suite son invitation, lui disant que ça lui ferait très plaisir. Elle hocha la tête ajoutant tout en triturant son portable entre ses mains, ce fichue appareil qui ne cessait pas de vibrer :


Alors on se voit demain à 16h au Starbuck' Coffee !

Elle préférait lancer de suite l'invitation, parce que le fait de lancer un projet dans le vent c'est prendre le risque de le voir jamais de réaliser, et Maxine avait vraiment envie de revoir le jeune pianiste, alors tant qu'a faire, pourquoi pas rendre les choses officielles, à la place d'attendre la prochaine fois qu'elle aurait la chance de croiser le beau brun.
Il s'échappa lui aussi de la salle, attrapant sa veste et lui disant simplement "a demain". Elle sourit, lui faisant un petit geste de la main, répondant tout simplement avec une petite voix : " Oui, à demain "
Sixte enfin partit, elle baissa la tête sur son téléphone, déjà 3 appels en absence et voila qu'il se remettait encore à sonner, elle décrocha enfin, collant le téléphone contre son oreille :


Quoi ?

Elle quitta alors la pièce, tout en écoutant d'une oreille distraite ce que voulait son bourreau...elle avait passé une bonne soirée, et ça pas même ce crétin d'asiatique pourrait la foutre de mauvaise humeur !
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