Vendredi. 11 heure.

Vendredi – 10h00

La sonnerie de la fin de la première heure de cours inonda l’établissement. La foule des élèves se précipitaient dehors pour prendre l’air quelques instant. Comme toujours et surtout à la traîne, Sixte sorti en dernier de la classe de Mathématique. Il avait toujours détesté les maths et leur règle si abstraite que la littérature. Habillé de l’uniforme scolaire qu’il devait porté lors de ses journées de cours, Sixte avait rejoint son casier où il avait déposé quelques affaires histoire d’alléger son sac. Lorsqu’il rangea ses affaires – monsieur était plus que soigneux et organisé – il retomba sur la lettre que ses parents lui avaient laissée. Il se souvenait parfaitement de la première fois où il l’avait lu. C’était la veille. D’abord content de recevoir un peu nouvelle de ses chers parents qu’elle n’avait pas été sa surprise lorsqu’il avait appris qu’il allait se marier avec une fille dont il ne connaissait rien. Apparemment du même age, elle s’appelait Casey et était la fille de la directrice. Peut être certain aurait sauté de joie mais sa n’avait pas été le cas de Sixte.

Depuis quand on ne lui donnait plus le choix. Il avait trouvé ça plutôt hallucinant à vrai dire. Le jeune Wicklow n’avait pas l’intention de se marié si jeune et surtout avec une inconnue. Et puis ils pouvaient très bien ne pas s’aimer, voir mieux se détesté. Ces parents n’avaient sans doute pas pensé à cette idée, jugeant qu’il ferait tout son possible pour plaire à la jeune femme. Hors de question. Ils ne connaissaient pas encore son genre de filles et encore moins la façon dont il voyait sa vie. Mine de rien, ils avaient l’air de trouvé de l’importance à se mariage, au point de le déshérité si il n’approuvait pas leurs décision. Quelle galère. Sixte comptait sur le champs leur envoyé une lettre avec un non catégorique où quelques choses dans le genre. Seulement avant il devait allé se rendre dans le bureau de la directrice, onze heure. Sachant que c’était la mère de Casey, elle allait sûrment mettre les choses au clair. Bien que c’était la directrice de l’établissement, Sixte allait faire de même. C’était quoi ces conneries.

A ce moment là, il s’énerva sur son casier, le refermant violemment. C’était tout des idiots et ces parents ne valaient pas mieux que tous les autres. Le temps des mariages organisés était fini depuis bien longtemps, et Sixte allait leur prouver. A cette heure ci, il n’avait pas cours. Il attrapa donc sa veste et c’était dirigé dehors histoire de prendre l’air avant d’aller à l’abattoir. Il n’avait encore jamais mit les pieds dans le bureau de la direction et une certaine appréhension c’était fait ressentir. Il passa donc son heure de liberté dans le Parc du campus à réfléchir, tout en gardant son état d’esprit bien décidé à ne pas se laisser faire. Par chance, le soleil était présent et il lui redonna confiance en lui, si ce n’était pas encore fais.

Vendredi – 10h55

Alors qu’il partait dans la somnolence de ces rêves, Sixte se décida enfin à rejoindre le bureau de la directrice. Il savait qu’il fallait être à l’heure avec elle puisque comme tout directrice, elle n’aimait pas qu’on la laisse poireauté. En chemin, il rencontra quelques connaissances avec lesquels il papota quelques minutes. Elle pouvait bien attendre et puis c’était lui le futur mari, bien que pour Sixte ce n’était pas une affaire conclus. Bref. A feignanté avec ses amis, Sixte en oublia l’heure. Lorsqu’il regarda la montre à son poignet, il s’aperçut qu’il avait déjà cinq minutes de retard. Pas énorme mais assez pour faire enrager la Van Der Häal.

Vendredi – 11h07

Arriver enfin devant le bureau de la directrice, il inspira une bonne dizaine de fois avant de frapper deux fois sur la porte. Deux coups bien fébriles. Il posa ensuite sa main la poignet et cherchant une quelconque excuse à lui adresser - oh et puis tant pis, a quoi bpn –, il ouvrit la porte et l’aperçut à son bureau, le nez dans des papiers. Il se racla alors la gorge, avant de demande avec une voix aisance et sans géne.

« Vous vouliez me voir madame ? »

La politesse était encore de rigueur chez le jeune Wicklow.

Exactement comme tout les matins depuis une bonne quinzaine d’années. Elizabeth se levait aux aurores, choses nécessaire pour avoir le temps d’engloutir son très sain petit déjeuné et de préparer ses divins vêtements. Ayant enfilé un tailleur Dior rose, une paire d’escarpins dans les même tons Prada et attrapé son habituel carré blanc d’Hermes, Elizabeth passa une dernière fois devant son grand miroir principal, devant l’entrée de sa richissime demeure. Le temps de vérifier que son chignon se portait toujours à merveille, la lady quitta sa villa, faisant claquer ses talons contre le carrelage de marbre, descendant les escaliers du perron pour s’engouffrer dans sa limousine noire. Comme tout les matins, son chauffeur la salua d’un petit geste tandis qu’elle trouvait à l’arrière du véhicule un café viennois tout chaud de chez Starbucks ainsi que son courrier du jour, une imposante pile d’enveloppes en tout genre. Buvant une gorgée de son café, la Van Der Haal, commença à faire du tri dans son courrier, mettant de coté le personnel du professionnel.

Cinq minutes de trajet suffisaient à rejoindre la Prestigious Academy, la limousine se garant devant le hall d’entrée. La montre cartier d’Elizabeth affichait 6h30, les locaux étaient encore déserts, et elle allait pouvoir prendre ses fonctions dans le calme. Sortant du véhicule avec l’aide de son aimable chauffeur, qui se proposait même de porter ses affaires jusqu'à son bureau, la lady comme absolument tout les matins refusa, calant son café, son sac et son courrier entre ses mains pour entrer dans l’établissement. Traversant le couloir, la dame arriva enfin devant la porte de son imposant bureau, le déverrouillant, d’un code digital, elle entra enfin, posant tout ce qu’elle avait entre les mains sur son bureau en verre. Comme tout les matins, Elizabeth prévoyait une journée chargée, entre demandes administratifs et problèmes en tout genre causés par les élèves de son école. S’installant sur son confortable fauteuil en cuir, elle jeta son café tout juste commencé à la poubelle, le trouvant tout à coup froid et s’attela à ouvrir son courrier.

Travaillant depuis une bonne heure et demi, la sonnerie sonna enfin, annonçant le commencement des cours. Elizabeth, quitta son confortable siège afin de faire un tour dans les couloirs, continuation normal de ses petites rites matinales. Faisant claquer ses talons, elle trouvait un malin plaisir à choper les élèves en retard pour leur passé un petit savon…une mise en bouche comme une autre me diriez-vous. Ceci fait la lady rejoignait son bureau, s’occupant de mettre un peu d’ordre dans quelques dossiers importants.

Vers les 10h30, la lady jeta un rapide coup d’œil sur son agenda, mince, elle avait complètement oublié cette histoire, et oui à 11h elle devait recevoir ce jeune homme Sixte Wicklow, elle avait fait la connaissance de ses parents il y avait un mois et ensemble ils avaient convenu d’un plan de carrière devant réunir leurs progénitures. Elizabeth quitta une nouvelle fois son bureau, il fallait qu’elle aille chercher sa fille, il était important qu’elle assiste à la discussion. Débarquant en plein cours de Philosophie, elle s’excusa auprès de Angelina Lopez, se tournant vers Casey :

Miss Amstrong…je vous prie de me suivre…

La petite blonde obéit, quittant sans bruit son bureau pour sortir de la salle de classe. La Van Der Haal avait pris l’habitude de mettre ses enfants au même rang que les autres élèves, les appelant par leur nom de famille et évitant toutes familiarités. Enfin dans le couloir, Elizabeth se retourna vers celle qui était son portrait craché à son age :

Bien chérie…je sais que ce n’est pas dans mes habitude que de te faire louper un cours…mais j’avais complètement oublié qu’aujourd’hui serait un jour important pour toi…je dois te faire rencontrer quelqu’un…je suis sure que tu vas l’adorer…

Toutes deux entrèrent dans le bureau de la directrice. Elizabeth prenant place derrière son bureau, Casey s’installant dans un coin sur un fauteuil. La lady attrapa sa paperasse, profitant du temps qu’il restait pour régler deux trois trucs, lançant un rapide coup d’œil sur sa fille unique…son ventre se faisait de plus en plus rebondi…une chance d’être tombée sur des gens aussi bien que les Wicklow, ainsi elle éviterait brillamment un nouveau scandale. Regardant sa montre, elle remarqua qu’il était déjà 11h…bref le jeune homme n’était pas ponctuel, s’en était déjà agaçant…
Quelques minutes plus tard, il fit enfin son entrée, et s’en bouger le moins du monde, Elizabeth lança :

Vous êtes en retard…vos parents ne vous ont jamais dit que cela était extrêmement impoli ? Bref passons, ne perdons pas de temps. Installez-vous…nous avons pleins de choses à nous dire, et je pense que vous savez pourquoi je vous convoque…ou du moins la vu de ma fille vous met sans doute la puce à l’oreille…

[Ordre de passage : Sixte, Elizabeth, Casey....]

Plongée dans un sommeil profond, la jeune blonde ne cessait de se dandiner dans ses draps. Un mauvais rêve avait fait apparition et tentait vainement d'oublier les détails. Elle se voyait bien entrain de perdre l'enfant au cours de son acouchement, elle forçait pour faire vivre un enfant mort-né. Cette image lui resta toutefois gravée dans sa mémoire.Vivement que le reveil sonne jusqu'à ses oreilles, c'est alors que la demoiselle s'appuya sur le bord de son lit en appuyant ses deux mains sur son front. Balayant ses mèches rebelles et ouvrit grands les yeux chercha une certaine explication à ce rêve horrible. Il fallait bien qu'elle cesse de perdre son temps à réfléchir aux posibilités face à son avenir et qu'elle oublie le drame. Il s'avérait à être de plus en plus difficile de vivre de jours en jours, de nombreuse personnes lui avaient même conseiller de consulter un pychologue qui selon eux était une aide nécessaire. La jeune femme chassa rapidement ces idées affreuses de son esprit, elle se dirigea comme à chacuns de ses matins vers la salle de bain où elle se doucha.

Par chance ses cours ne commençaient qu'à partir de 9 heures du matin et de ce fait la belle avait tout son temps pour laisser vaquer son esprit ailleurs. Casey se dirigea alors vers la bibliothèque, dépossant doucement son sac sur la table cherchant à tâtons son manuel de littérature. Elle ne parvins cependant pas à le trouver et sortit à sa place un mince emballage. Une barre de céréale enveloppée de fin yaourt à la vanille, la jeune femme voyait bel et bien l'écriteau placé en hauteur lui interdissant de manger mais la demoiselle mangeait désormais pour deux et de ce fait elle ne pouvait aps se permettre d'attendre. Balançant la tête de gauche à droite et parvins à voir les bibliothécaires qui comme à leur habitude tournaient en rond cherchant des livres à replacer, elle pouvait donc à dos tourné déguter sa barre. Du moin elle le pouvait jusqu'à ce que l'une d'entre elles intervienne lui avisant qu'il s'Agissait d'une honte pour elle que d'enfreindre ce réglèment, qu'en tant que fille de la directive elle se devait de montrer l'exemple, toujours les mêmes paroles répétitives dont la Amstrong en avait plus qu'assez. à un certain instant elle prenait très à coeur les remarques se forçant pour appliquer tout les dires à la lettre. Pourquoi un changement subitement? La jeune fille perdait de jours en jours le goût pour les études, elle qui était autrefois si motivée pour obtenir son dîplome en médecine ne désirait plus que finir son année scolaire pour s'isoler du reste du monde et regarder les années années filer qu'à ce qu'une personne ne la découvre.

Cette fois la petite blonde sortit de la bibliothèque se dirigeant vers la cafétéria en jettant à la première poubelle venue le contenu de l'emballage. Elle soupira avant de redresser son poignet où se trouvait sa montre dior, il affichait désormais 8h30. Plus que trente petites minutes afin qu'elle ne rentre en Philosophie. Une matière plutôt intéressante si on ne regarde que le fait qu'elle puisse laisser son imagintion faire surface pour répondre aux grandes questions existencielles. En plus de cela elle se trouvait en compagnie d'une dame compétente qui montrait le vif du sujet en démontrant sa passion pour les philosophes de l'antiquitée. Il y en avait d'autres certes mais le '' Tout ce que je sais est que je ne sais rien'' faisait qu'appaître un large sourire de la part de son professeur et l'ennui qui se pointait chez les étudiants.Enfin peu de temps plus tard la demoiselle entra à la traîne à son cours s'isolant dans le fond de la classe, sortant que des feuilles lignées pour prendre des notes et son stylo noir. Elle transcrirait les notes le soir venu, il s'agissait d'un cours préparatoire à un test de Philosophie, la lopez allait invoquer tout les points importants à reviser, ou du moin à prendre avec une certaine attention pour savoir de quelle manière répliquer aux pensées des autres individus. Vers la deuxième partie du cours, une porte s'ouvrit faisant découvrir le visage de la direcrice de l'établissement, mieux que son cértin de frère. Elle interpella la Amstrong par son nom de famille, la jeune femme s'exécuta emmenant avec son sac et ses feuilles oubliant son stylo sur la table. Pas très important, elle parvienderait à s'en procurer un autre jusqu'à son prochain cours.

La raison de sa sortie de classe était tout à fait différente de ses autres sorties. La plupart du temps il s'agissait de contrats ou même de tutorat pour els étudiants mais cette fois il fallait que la jeune blonde rencontre une personne qui selon sa mère était importante. Un jour important, une personen importante. Aux premiers abords la demoiselle semblait enthousiasmée rien qu'à penser qu'il pouvait s'agir d'un directeur d'hôpital ou encore un haut dirigeant d'un centre hospitalier qui vienderait afin de la recruter. La demoiselle se mordilla la lèvre à cette pensée et tandis qu'elle suivait a directrice, elle se regarda rapidement dans son eptit miroir qu'elle traînait dans son sac à main. Elle ne pouvait tout de même pas se permettre de ressembler à une loufoque pour dénicher un emploi convenable. Enfin arrivées devant le bureau de la Van Der Haäl, la Amstrong tourna la tête d'un sens puis de l'autre afin de voir qui pourrait se pointer, elle fut déçue de n'y entrevoir personne dans les couloirs,elle entra la tête haute prenant siège sur la première chaise qu'elle vit, tout près de l'entrée. Voyant sa mère presque jubiler surplace, la jeune fille se questionna aussitôt sur les intentions de cette rencontre. Il pouvait aussi bien s'agir d'une intervention pour le bébé, elle savait tout bonenment que la directrice ne désirait nullement devenir grand-mère aussi rapidement et certianement pas d'un enfant de la part de Matthew.

-Mère, qui est-ce et pour quelle raison avez-vous convoquer cette personne?

La curiosité ne pouvait se faire attendre, elle s'était suffisament montrée patiente. Elle tentait du mieux qu'elle pouvit regarder à travers la fenêtre du bureau mais les rideaux la cachait de tout paysage extérieur. Soupirant elle entrelaça les doigts et se mit à regarder le plancher. Il n'était pas non plus ponctuel, il devait sans aucun doute s'agir d'un élève ne réclamant que son aide pour une matière spécifique. à nouveau déçue elle sortit de son sac un livre auquel elle n,eut pas le temps de feuilleter qu'un élève comme prévu se pointa. Aussitôt la vieille dame bondit de son siège et jappa contre le jeune homme. La politesse et la ponctualité, la chanson habituelle que Casey ne cessait d'entendre. Elle était désormais habituée et cela ne lui faisait même plus d'effet alors qu'aux autres cette réplique ne ferait que donenr une raison de répliquer davantage. Plus étrange encore, l'inconnu devait savoir la raison de sa rencontre avec la directrice et sa fille, une chose que Casey ignorait. Des secrets, des manigances et de ragots, les habitudes de la Van Der Haäl, ça ne finira donc jamais. Une éternelle hypocrite, le jour où elle avait nommé son frère à la direction à sa place, c'était sans aucun doute une vengeance, une question de punir la Amstrong d'Avoir désobeit. Enfin cette réaction ne fit que monter la rage qu'elle gardait profédément au fond d'elle.

-Mère, vous allez m'expliquer enfin, qui est-il? Un autre de ces nouveaux qui nécessitent de l'aide pour trouver ses locaux et veilelr à son parcours scolaire? Je suis confuse...