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| | Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] |  |
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Maxine Preston
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| Sujet: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] ![Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 30 Aoû - 18:42 | |
| Voilà six mois qu’elle n’avait pas posé le moindre petit orteil ici…d’ailleurs en y pensant, elle ne savait pas le moins du monde ce qu’elle foutait ici, elle savait juste qu’elle avait ses trois ans à tirer et qu’ensuite elle pourrait enfin jouir de cette liberté qu’elle chérissait tant. Maxine avançait donc dans les couloirs de la Prestigious Academy, traînant ses converses contre le sols carrelé, le casque de sa moto calé sous le bras. Le matin même elle avait eu du mal à enfiler l’uniforme obligatoire, pas qu’elle n’en ai pas envie, parce que je pense que vous vous doutez tous que ce genre d’accoutrement c’était pas son truc, c’était surtout parce qu’elle avait du, genre prendre deux bons kilos mal placés pendant ces six mois à rien foutre et qu’elle avait donc du forcer de toutes ses forces afin de pouvoir remonter la fermeture de sa petite jupe bleu nuit. Niveau chemisier c’était pas mieux, apparemment la petite brune avait pris un peu de poitrine, les boutons tiraient désormais, rendant le tout pas vraiment chouette, elle avait donc préféré enfilé un marcel blanc moulant tout simple, et puis si quelqu’un lui faisait une remarque, elle n’aurait qu’a dire que tout ses uniformes avaient brûlés dans l’incendie. Tout en enfilant sa petite veste en cuir noire, Maxine c’était promis de se mettre illico au régime !
Se trouvant désormais dans le couloir des casiers. Elle se stoppa un instant, réfléchissant à l’emplacement de son casier, se rendant enfin compte que pas mal de monde la dévisageait…et merde, maintenant ça lui revenait, c’était vrai qu’elle fait un putain de cinéma sur le toit ce soir là et que la rumeur c’était répandue à son sujet…elle soupira, de toute manière pas une seule fois les flics étaient venus la chercher pour passer des examens, les gens avaient aucune preuves contre elle et elle n’allait pas se faire démolir aussi facilement par cette petite bande de trous de cul prétentieux…nan elle continuerait sa petite vie et obtiendrait son diplôme à la con pour enfin mener la vie qu’elle souhaitait !
Cherchant toujours son casier des yeux, un éclair de lucidité la frappa…oui qu’est-ce qu’elle pouvait être bête parfois, son casier était juste en face d’elle ! Elle s’approcha posant sa besace sur le sol pour ouvrir le fameux casier, apparemment les cours débutait d’emblée et il lui faudrait son livres de maths. Ouvrant son casier, elle fouilla rapidement dans son bordel, mettant enfin la main sur le fameux livre. Elle se pencha alors, rangeant l’ouvrage désiré dans sa besace, mais surtout entendant un étrange craquement provenir de sa jupe. N’osant plus bouger, de peur de se retrouver les fesses à l’air, elle posa sa main sur le bas de son dos…ouf, ce craquement n’était qu’un tour de son imagination, ces fesses étaient toujours à l’abris des regards indiscrets. Elle se redressa donc, attrapant sa besace pour poser la hanse sur son épaule et bourrer le casque de sa moto dans son casier. Le verrouillant, elle reprit son chemin, croisant certains élèves…certains qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer cette nuit là…Gabrielle était pendue au portable…vu la folie qui c’était emparée d’elle le soir de l’incendie, Maxine pariait qu’elle était en train de discuter avec son psy…Kristen faisait sa belle dans son uniforme rétréci…tss, elle, elle avait pas du prendre un seul gramme pour se pavaner dans un truc pareille…Au détour d’un couloir, son regard croisa celui de Wayne Scott. Son sang ne fit qu’un tour, Max n’avait absolument pas oublier chacune des paroles que le jeune basketteur avait prononcé à son égard, elle n’avait pas oublier ce regard de haine ni même la violence avec laquelle il avait tenu fermement ses épaules entre ses mains. Cette vision la fit frémir, elle préféra changer sa direction, il était hors de question que monsieur lui face une nouvelle scène…Tournant à gauche plutôt qu’a droite, elle ne put s’empêcher de laisser son regard scotcher sur le jeune Wayne, ne regardant fatalement plus devant elle. Elle ressentit alors le besoin de se griller une clope…Elle baissa enfin la tête, attrapant une clope qu’elle calla sur son oreille mais n’arriva pas à mettre la main sur son briquet…
Dieu qu’elle pouvait être stupide aujourd’hui, le briquet qu’elle gardait sur elle à la PA, devait actuellement se trouver dans la frousse, ou bien enterré par les pluies plutôt abondantes ces derniers temps. Elle soupira, de toute façon, fallait pas oublier que fumer était strictement interdit à la Prestigious Academy, et le règlement vis à vis de cette mauvaise habitude devait de plus être davantage corsé suite au petit incendie d’il y a six mois !
Bref elle tenta donc de faire abstraction à cette pulsion fonçant tête baissée dans le couloir, marmonnant entre ses lèvres que cette putain de prestigieuse école à la con la foutait vraiment en rogne. En plus là elle devait carrément se coltiner un détour, bah oui c’était ça ou elle allait se trouver face à face avec mister Scott, donc bon le choix avait été vite fait. La cloche sonna…elle serait en retard, c’était pas comme si c’était un drame, ni même la première fois. S’apprêtant à tourner à droite au fond du couloir, elle ne vit pas le grand brun venir dans la même direction qu’elle sauf à l’opposé…et fatalement, lorsque leur chemin se croisèrent, elle lui fonça tête baissé dedans, tombant les fesses premières sur le sol, sa besace d’un coté, et la clope qui tenait en équilibre sur son oreille au pied du gars. Un peu déboussolée, elle leva le visage, qui avait donc osé la faire tomber comme un vulgaire sac à patates ?…
Ce visage ne lui était pas inconnu…elle plongea au plus profond de sa mémoire, se souvenant qu’au moment ou elle était justement monté à califourchon sur sa bécane, ce même regard avait été braqué sur elle, la fixant étrangement…oui…le japonais !
Maxine se redressa illico, laissant la clope et la besace au sol…sauf que petit problème, le choc avait tellement été soudain, qu’elle avait pas du tout fait gaffe au grand « crac » parvenant une nouvelle fois de sa jupe…ainsi elle avait tout simplement péter la fermeture éclaire de la jupe de son uniforme et se redressant droite comme un pique, la jupe avait fatalement glissé le long de ses parfaites jambes pour camper tel un vieux chiffons ses chevilles…la laissant fatalement en shorty rouge vif en pleins milieu du couloir vide de la Prestigious Academy !
Rougissant de colère et surtout de honte, elle pointa son doigt contre la poitrine du grand japonais…en fait elle avait surtout envie de se barrer en courant, se cacher dans un coin, mais merde, Max’ était surtout une battante et le grand con allait servir mine de rien dans sa quête au respect, ouai quand elle lui aura foutu une bonne rouste, les gens n’oseront de toute manière pas se moquer d’elle…envie un peu débile au fond parce que le couloir était désormais désert…Se dégageant les pieds des restes de sa jupe, elle se rapprocha, très énervée :
Espèce de triple idiot…tu te rend compte de ce que tu as fais ?
J’exige que tu me donnes ton pantalon…après tout tu me dois bien ça ! Ne le voyant pas réagir, elle prit à sa manière le taureau par les cornes, attrapant sa ceinture dans l’optique de la retirer tout en marmonnant entre ses dents : C’est pas possible, je rêve, dites moi pas qu’il parle pas un seul foutu mot d’anglais ! | |
| | | | Ryuunosuke Takehiro
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Ven 31 Aoû - 5:24 | |
| Tadaima… avait murmuré le jeune japonais, les yeux brillants en passant le portail de la Prestigious Academy pour la première fois depuis six mois. Ses affaires avaient été transférées la veille alors qu’il revenait à peine de son long séjour au Japon et être de nouveau arraché à ses racines, à la pension de ses grands-parents à Hokkaido, l’émouvait plus qu’il ne voulait l’admettre. Il aurait voulu rester là-bas, apprendre l’humilité dont faisait preuve le patriarche, à sourire sincèrement sans arrière pensée, tout simplement à être quelqu’un de bien, ce qu’il ne pouvait être ici, l’ayant très franchement compris en la manière dont son propre père menait ses hôtels et sa vie de famille, cette dernière étant désastreuse soit-dit en passant mais il n’avait pas le choix. Oh honnêtement, il aurait pu être un gentil jeune homme durant ses années d’études mais il avait préféré s’endurcir, distillant son fiel, tissant ses pièges et repoussant quiconque se serait essayé à l’apprécier un tant soit peu mais son séjour à Hokkaido avait bouleversé ses habitudes, il s’était retrouvé propulsé parmi une bande de jeunes gens musiciens et malgré une résistance acharnée avait dû reconnaitre en son fort intérieur qu’il les appréciait, ne serait-ce que pour leur esprit décalé et anticonformiste.
Cependant les vacances étaient terminées comme en témoignait le port de son uniforme, enfin tant pis, il réfléchirait à un moyen d’échapper à la succession durant le temps imparti, ne voulant pas rester dans ce pays de fous plus que nécessaire, préférant les chemins bordés de cerisiers en fleurs à une allée bétonnée entourée de gratte-ciels et foulée par des gens plus pressés les uns que les autres. Soupirant, Ryuunosuke gara sa voiture sur le parking et prit une lente inspiration, se préparant à l’agression sonore de l’accent américain qu’il n’avait plus entendu depuis si longtemps et puis il se saisit de son sac et descendit de la vieille dame presque à contrecœur. Sac sur l’épaule, il recula lentement, admirant la beauté de sa Chevrolet Impala noire des années 1967, ayant revendu la précédente voiture sportive offerte par son géniteur pour s’offrir celle-ci. Un sourire fleurit sur ses lèvres alors qu’il glissait des lunettes de soleil sur son nez puis se retourna et marcha d’un pas rapide vers l’entrée de la bâtisse fraichement reconstruite, presque heureux finalement.
A l’instant même où il franchit les portes, ses lunettes de soleil disparurent dans son sac de cours et il se rendit jusqu’à son casier, passant rapidement ses doigts dessus avec affection, hésita un instant et puis finalement haussa les épaules. S’il prenait une journée ou une demi-journée de congé en plus quelle importance ? En plus il avait une folle envie de fumer, n’ayant pu le faire qu’en cachette au Japon, connaissant l’avis réprobateur de sa grand-mère sur ce point-là. Il remonta donc le couloir, tourna à droite puis continua tout droit d’un pas presque pressé, passant devant des salles de classe avec indifférence, de toute manière, il commençait avec littérature anglaise alors c’était une raison suffisante pour ne pas y aller. Au détour d’un couloir cependant, il percuta violemment quelqu’un ou plutôt CE quelqu’un le percuta. Reculant d’un pas, frottant son front d’une main, tenant son sac de l’autre, Ryuunosuke grimaçait.
Itai…
Bordel. Il lui avait fait mal ! Relevant ses yeux vers l’emmerdeur de service, le jeune homme s’aperçut avec surprise qu’il s’agissait précisément d’une emmerdeuse et donc d’une jeune femme, vêtue elle aussi de l’uniforme de l’école, enfin plus ou moins… Et puis son regard avait remonté jusqu’à son visage, souhaitant connaitre son identité et son souffle s’était figé dans sa poitrine. Ce visage… Pas de doute, c’était elle, la fameuse Maxine Preston, la jeune femme au briquet argenté vêtue de noir. Il n’avait vu ses traits que deux fois, deux brefs instants mais n’avait pu les oublier, chose étrange que de percuter au coin d’un couloir la personne dont le souvenir l’avait tant hanté durant son absence... Son regard se fit plus insistant alors qu’il avait l’occasion pour la première fois de l’observer plus qu’à la dérobée mais elle ne lui en avait pas laissé le temps se relevant immédiatement et comme par mauvais goût, sa jupe glissa le long de ses jambes.
Surpris par une approche aussi directe, le jeune homme avait remis son sac sur l’épaule, ses yeux glissèrent eux aussi jusqu’au sol, suivant la jupe et il se sentit presque intimidé à l’idée de relever le regard et d’apercevoir les sous-vêtements de la jeune femme. Sa grand-mère lui avait fait un véritable lavage de cerveau pour ne pas qu’il profite de la situation en lui adressant par la même occasion quelques mots savamment mouchés mais non il restait muet, sachant que sa première réaction serait de parler japonais, de nouveau hermétique à l’américain. Toutefois lorsqu’elle avait envoyé balader sa jupe, Ryuunosuke avait levé les yeux, fixant avec incrédulité un index accusateur dirigé sur sa propre personne. Dôshite ? Il n’avait rien fait après tout non ? Etait-ce un crime de vouloir aller fumer et éviter ainsi des heures de prodigieux ennuis ? Pas du tout alors pourquoi la miss Preston lui reprochait tous les malheurs du monde pour un simple shorty rouge ? Le jeune homme comprit vaguement ses mots ou en tout cas leur intention fut claire lorsqu’elle entreprit de lui retirer son pantalon.
Zubon ? s’exclama-t-il plus pour lui-même que pour elle, clairement étonné.
Et puis soudainement, il se réveilla et repoussa ses mains, refermant sa ceinture, les traits crispés, cherchant rapidement dans son esprit les formulations américaines, souffla un bon coup et s’exclama :
Non mais c’est quoi ton problème ?! Je me sens pas responsable si ta jupe a craqué, merde !
Et puis détaillant d’un œil goguenard ses formes, le jeune japonais avait esquissé un sourire en coin.
M’étonne pas qu’elle ait cédé. Fais du sport Preston sinon tu risques de finir tes nuits seules. A moins que ça soit le rêve américain les dindons. Quoique pour Thanksgiving, il parait qu’ils farcissent la dinde, t’as peut-être une chance l’an prochain !
Ah, ce que ça faisait du bien d’être un salaud. Dire que Satomi, son obaasan, avait presque réussi à lui faire rentrer ses préceptes dans le crâne mais non chassez le naturel et il revient au galop… Ryuu jeta un coup d’œil rapide aux affaires éparpillées et haussa les épaules, visiblement pas intéressé, s’apprêtant à balancer une autre vacherie à la fille lorsqu’il se souvint QUI elle était exactement et un sourire plus large avait gagné ses lèvres ciselées. Douce était la rentrée pour le jeune japonais…
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| | | | Maxine Preston
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Ven 31 Aoû - 12:06 | |
| Tiens, voilà que le japonais muet avait retrouvé sa langue ! Miracle ? En tout cas monsieur se hâta de repousser la petite brunette pour reboucler sa ceinture et lui sortir toutes sortes de conneries…Maxine fronça les sourcils, non mais oh ! C’était elle qui d’habitude traitait les gens de dindons ! Attendez une minute, c’était elle qu’il venait de traiter de dinde…God, le jeune japonais ne tarderait pas à regretter ses termes, parole de Scoot ! La jolie brunette posa ses mains sur ses hanches…ne l’avait-il pas appeler par son nom ? Mais attendez une autre minute, comment connaissait-il son nom, après tout elle ne lui avait jamais adressé la parole et si le jour de l’incendie il ne lavait pas fixé aussi étrangement, elle n’aurait sans doute pas remarqué son existence…C’était lui qui avait un sérieux problème…que faisait-il au juste, il la suivait de partout ? Bref, deux possibilités s’offraient à elle, la première : lui sauter au cou pour l’étrangler sauvagement contre les casiers, et la deuxième : discuter de manière brutale afin d’avoir quelques réponses aux nombreuses questions qu’elle se posait désormais…et puis merde, pourquoi ne pas faire les deux ? Ne se contrôlant plus du tout et sentant la colère ainsi que l’énervement monter en elle, elle se jeta sur le jeune japonais qu’elle poussa de toutes ses forces contre les casiers, agrippant ses poignets contre les portes d’acier, collant son corps contre le sien, un énorme bruit de ferraille s’échappa des portes qui venaient de rencontrer le dos du jeune homme et un sourire de satisfaction vint prendre possession du visage de la belle…non mais oh, il allait vite voir qui c’est qui commandait ici ! Elle, elle était citoyenne américaine de pure souche, si monsieur n’était pas content, il n’aurait qu’a rentrer au Japon, et puis à trop la chercher elle allait carrément lui faire regretter d’avoir poser un foutu pied sur le continent américain, lorsqu’elle lui aurait foutu une bonne rouste, monsieur ne désirerait plus qu’une chose, rentrer au Japon, Yatttaaaa !
Elle leva le visage, le regardant dans les yeux, pas une mince affaire, Maxine était plutôt petite dans son genre et le japonais plutôt grand comparé à elle, m’enfin ça l’avait pas empêché de la coller brutalement contre ces fichus casiers, et puis la brunette n’avait pas froid aux yeux, la baston c’était son truc, elle c’était d’ailleurs déjà battu un nombre considérable de fois. Pendant une longue période de sa vie, suite à l’incendie de son lycée, son père l’avait foutu à la porte et la jeune femme avait été livrée à elle-même, traînant dans les rues bien qu’ayant dans les poches une GodCard créditée par papa lui-même, Maxine avait préféré vivre à la dure, intégrant un monde pas franchement fréquentable pour la gamine de 16 ans qu’elle avait été à l’époque, devenant copine avec quelques dealers, les emmerdes en tout genre avait commencé, se retrouvant ainsi souvent mêlée au petites guerres de gangs, devant se battre contre des grands musclés pour obtenir le respect…alors je ne vous cache pas qu’un petit japonais ne lui faisait pas peur…quoi qu’ils étaient plutôt coriaces dans leur genre…Elle gardait précisément en mémoire la fois ou un mac japonais lui avait brisé deux cotes parce qu’elle tentait de libérer de son emprise l’une de ses prostituées, se retrouvant forcée de retourner chez papa, toute penaude !
Bien, pour en revenir à notre cher japonais, dont Maxine ignorait totalement l’identité, la jeune femme pensa qu’il était temps de le torturer afin d’avoir quelques réponses…et voir si elle n’avait pas affaire à un vulgaire obsédé psychopathe…déchireur de jupe, parce que oui, évidemment le drame de la jupe lui revenait totalement…bah quoi, faut bien trouver un fautif après tout^^
T’es qui toi ? Et puis qu’est-ce que tu me veux ? Tu crois peut-être que je me souviens pas de toi ? Tu te trompes…je t’ai vu cette nuit là…me fixer…avant que je parte…
Elle lui lâcha les poignets, lui donnant un grand coup sur les épaules à l’aide ses mains. Se dégageant de lui, le regardant de la tête, aux pieds, de nombreuses questions la hantaient désormais…Maxine n'était pas le genre de fille à croire au hasard, ni même au destin, mais par contre, elle ne savait décrire l’étrange sensation qui avait pris possession d’elle…elle ne savait pas pourquoi, mais cette rencontre puait les emmerdes à pleins nez. Et puis la cloche avait sonné…peut-être qu’elle ferait mieux de se barrer, la japonais valait-il vraiment la peine qu’elle s’énerve ? Elle en doutait de plus en plus fortement. Elle se passa une main dans les cheveux, regardant sa jupe en lambeau sur le sol, comment allait-elle pouvoir porter un truc pareil…bref si elle faisait un détour par les casiers du gymnase, elle pourrait toujours enfiler son short de sport, ça serait mieux que rien. Redressant le visage vers le japonais dont elle ignorait tout, elle lâcha, plus énervée contre elle que contre lui :
Casses-toi, tout compte fait je préfère même pas savoir ton nom de sale fouine…j’aurais bien des sushi avec ta carcasse mais me faire passer à tabac le premier jour par la vieille peau c’est pas mon truc…alors file vite avant que je ne change d’avis ! | |
| | | | Ryuunosuke Takehiro
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Ven 31 Aoû - 13:22 | |
| Le sourire du jeune homme se figea alors que son sac chutait vers le sol, abandonnant lâchement son propriétaire qui se retrouva brutalement projeté contre les casiers, en position de faiblesse. Pire encore quand elle vint plaquer son corps contre le sien, Ryuunosuke sentit une cruelle humiliation poindre à l’idée que cette fille l’ait maitrisé si facilement et au vu de son sourire, ne tenait pas s’en tenir là. Bon évidemment vu son caractère arrogant cela ne serait pas la première fois qu’il se prendrait un coup mais il n’aimait pas tellement l’idée de frapper une fille, les idées de Satomi étant toujours présentes dans son crâne, quoique la Maxine n’avait pas grand-chose à voir avec une fille vu la manière dont elle l’avait brutalisé. Retenant difficilement une grimace de douleur, le japonais la dévisagea sans vergogne, s’amusant de leur différence de taille, se croyant de nouveau au Japon et puis elle l’avait agressé verbalement avant de le lâcher pour le repousser contre les casiers. Aussitôt Ryuu aussi douloureux que soient ses poignets s’efforça de n’en rien laisser paraitre, trop fier pour admettre la douleur fusant par la simple pression de ses mains sur sa peau claire. Et puis le sourire arrogant qu’il avait maintenu non sans difficulté pendant sa démonstration de force devint un sourire en coin, plus narquois lorsqu’il se rendit compte qu’elle se souvenait de lui. Pas très intelligente la fille mais ça ferait l’affaire… Cependant, le temps qu’il réfléchisse à quoi répondre, elle lui avait déjà dit de dégager. Fronçant les sourcils, le jeune homme savait qu’il n’en serait rien, il ne fuirait pas, ce n’était pas comme s’il avait peur d’elle, il en avait croisé des plus costauds, des plus coriaces, des plus virils et armés aussi. Remettant correctement sa veste, Ryuu retint un soupir, passa sa main sur ses cheveux et garda les yeux clos une demi seconde pour contenir toutes les répliques cinglantes qui fusaient dans son esprit. Adossé contre les casiers, le japonais croisa les bras, conscient qu’il allait sauter à pieds joints vers de la nitroglycérine dès qu’il allait entrouvrir les lèvres mais la fixa tout de même, sans se départir de son air suffisant malgré ses efforts.
OK… On recommence tout à zéro. Comme tu l’as dis avec tant de perspicacité, je suis japonais effectivement. Puisque je connais ton nom autant te donner le mien, je m’appelle Ryuunosuke Takehiro mais comme ça semble si difficile pour un américain moyen de s’en souvenir, on va faire comme si c’était Ryuu. Je dirais bien que je suis enchanté de faire ta connaissance Preston mais le mensonge et moi tu sais… L’arrogance fit place neuve à l’amusement tandis qu’il souriait, conservant ses yeux dans les siens. Quant à ce que je veux de toi, tu le sauras bien assez tôt, bien trop tôt à ton goût très certainement… Ravi de savoir que mon souvenir t’as autant marqué, tu me flattes.
Ensuite, il jeta un rapide coup d’œil à droite et à gauche, récupéra rapidement ses affaires tout autant que les siennes et s’avança jusqu’à saisir le poignet de la jeune femme et l’entraina vers le hall principal où se trouvaient les casiers, sans lui demander son avis, l’entrainant derrière lui. Une chance que tout les élèves étaient en cours enfin tous sauf eux et que par conséquent ceux qui s’y ennuyaient ne voyaient que leur visage, ne pouvant deviner que la jeune femme n’était qu’à demi vêtue. Bien sûr elle protesta mais il n’y tint pas garde, la tirant tout de même vers lui jusqu’à ce qu’ils arrivent devant son casier. Il déposa les affaires à ses pieds, histoire d’avoir les mains libres pour l’ouvrir et en ressortit un pantalon de sport noir qu’il lui tendit sans la regarder, en profitant pour y fourrer son propre sac de cours puis referma son casier.
Maintenant on est quittes Preston.
Il s’y adossa de nouveau, l’observant du coin de l’œil, croisant les bras, réfléchissant. Honnêtement elle ne lui paraissait d’aucun intérêt mais le simple fait de cacher une preuve aussi importante à la barbe de la vieille directrice l’amusait considérablement et mine de rien c’était pour cette raison que le jeune homme lui avait passé son pantalon de sport qu’il ne conservait jamais au gymnase, parce qu’elle l’amusait. Dans un monde où l’ennui était constant, le japonais savait se montrer reconnaissant vis-à-vis d’une joueuse intéressante qui n’allait pas se coucher même si elle n’avait pas les cartes gagnantes, bluffant jusqu’au bout…
Enfin quoiqu’il en soit, tu ferais mieux d’aller en cours... Faudrait pas que ta chère dirlo te tombe sur le dos pour avoir séché hein, ça ruinerait tout tes efforts pour te tenir à carreau. Surtout si elle te trouve avec moi. | |
| | | | Maxine Preston
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Ven 31 Aoû - 14:23 | |
| Bien, Maxine n’avait pas eut besoin de cogner pour avoir quelques réponses aux nombreuses questions qu’elle se posait. Apparemment le grand Japonais s’appelait Ryuunosuke Takehiro, nom japonais évidemment, preuve que monsieur était un pur souche, il devait d’ailleurs sûrement être le fils d’un mafieux vu comment il agissait et la regardait comme un psychopathe ! Le pire dans cette histoire c’est qu’il la prenait carrément pour une américaine moyenne ! Whaa une chance qu’il ne soit pas trouvé en face de sa poufiasse de demi-sœur, mais Max’ préférait ne rien répliquer à ça, après tout, son père avait peut-être de l’argent, sa mère s’enrichissait d’ailleurs grâce en vendant les sous-vêtements que la belle brune portait actuellement, mais elle dans cette histoire, elle n’était rien et ne possédait par conséquent rien…Elle qui ne supportait pas tout ces gosses de riches parler de l’argent de leur vieux et faire comme s’il s’agissait du leur, durement gagner à être né une cuillère en argent dans la bouche, n’allait pas commencer à défendre son milieu, milieu qu’elle haïssait plus que tout ! Elle soupira à le voir agir avec autant d’arrogance, il était tout à fait elle au masculin et ça, ça l’énervait plus que tout, ,à trop se ressembler, à trop agir de la même manière cette histoire n’allait pas tarder à virer en baston ! Ouai c’était le coté guerrière de Maxou qui pensait là mais fallait admettre une chose, ce très cher Ryuu ne faisait rien pour arranger son cas.
Ryuunosuke Takehiro ! Avait-elle prononcé d’un accent parfait…mouai fallait pas la prendre pour une idiote, elle savait parfaitement bien faire le magnétophone humain^^…bref la vérité était qu’elle avait une excellente mémoire mais surtout l’esprit de contradiction, si monsieur venait de dire qu’elle ne parviendrait pas à retenir son nom, elle ferait alors tout pour le sortir correctement s’efforçant à prendre une aisance quasi troublante !
…Une minute…j’ai du loupé un chapitre là… « ce que je veux de toi » ?? Non mais tu rêves, tu te crois où ? Personne ne désire rien de moi, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas une vulgaire marionnette qu’on anime à sa guise…si tu crois que je vais être ta boniche tu peux te foutre le doigt dans l’œil jusqu’à l’épaule…et…HEYYY
Elle n’avait pas eut le temps de terminer sa phrase que le jeune Ryuunosuke venait d’attraper ses affaires sur le sol, les bourrant entre ses bras. Elle se rapprocha, le regard interrogatif : Hey je peux savoir ce que tu fous ? Lâche ça de suite…je te signal qu’on a pas fini de parler là !
Il ne tarda pas à l’attraper par le poignet pour l’entraîner dans une course folle au milieu des couloirs de la Prestigious Academy…sérieux, elle était en pleins rêve là ? C’était pas possible qu’un crétin dans son genre ose traîner de la sorte Maxine Preston comme un vulgaire sac à patates ! M’enfin bizarrement les jambes de la jeune femme suivit le truc, comme si sa curiosité l’empêcher finalement de se stopper. En même temps, elle n’était pas spécialement lourde et toute résistance aurait été vaine, puisqu’il aurait sans doute continuer à la traîner sur le sol carrelé de l’école, c’était pas la peine de faire la serpillière humaine pour si peu !
Hey, qu’est-ce que tu fou ? Je te rappelle au passage qu’on est pas au Japon, ici les femmes sont pas soumises aux hommes…c’est même l’inverse, alors tu vas vite me lâcher que je puisse te botter ton petit cul de dégénéré yakusa !
Leur course prit enfin fin, devant le casier du jeune homme. Qui en profita pour l’ouvrit et sortir un jogging noire, bourrant le reste dans son casier pour le refermer. Tendant le vêtement à la jeune femme, Maxine fronça les sourcils…mais ce mec était vraiment mais vraiment pas logique, pourquoi passait-il son temps à la chercher pour finalement être sympa avec elle ? Il y avait vraiment anguille sous roche là ! Maxou attrapa le vêtement entre ses mains, le regardant avec une drôle de moue sur le visage :
Heu…merci…c’est propre au moins ?
Elle rapprocha le vêtement de son visage afin de le renifler, il avait l’air d’être propre en effet…bref tout ça était vraiment curieux, d’après lui ils étaient quittes…Il lui conseilla alors de le quitter pour aller en cours, apparemment monsieur n’était pas ce qu’on pouvait dire une bonne fréquentation, ça sentait le foutage de gueule à pleins nez ! Elle lui donna un coup de poing sur l’épaule.
Et pourquoi je ferrais ça…et puis t’as toujours pas répondu à ma question ! Qu’est-ce que tu me veux ? | |
| | | | Ryuunosuke Takehiro
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Dim 2 Sep - 17:05 | |
| Depuis le début de leur entrevue hasardeuse, Ryuunosuke ne parvenait plus à ravaler le sourire narquois qui naissait tout naturellement sur ses lèvres, ravi de la tournure des évènements même s’il s’était fait plaquer contre les casiers et que ses épaules lui faisaient un mal de chien à présent mais bon, il analyserait tout ça un peu plus tard dans sa chambre. Moqueur, le jeune homme applaudit légèrement lorsqu’elle répéta son nom correctement, les yeux brillants d’une douce ironie. Et bien sur, elle ne put s’empêcher de le rembarrer plutôt brutalement, exactement comme lui l’aurait fait mais il l’avait à peine écouté, préférant agir dans la minute. Commençant à comprendre son fonctionnement puisqu’ils agissaient tous deux de la même façon, il se doutait qu’une fois partie sur un coup de gueule, on ne l’arrêtait plus et que bien sûr, ça allait l’emmerder d’autant plus s’il la trainait sans avoir l’air d’écouter ce qu’elle lui disait. Et il ne se trompa pas, m’enfin il n’imaginait pas non plus qu’elle n’allait pas opposer une aussi faible résistance et cela le décontenança légèrement mais le temps d’arriver aux casiers, son air était déjà redevenu arrogant et sûr de lui. Seulement comme une mauvaise habitude, elle ne put s’empêcher de l’ouvrir et il soupira, longuement, histoire de lui faire saisir qu’elle lui courrait sur le haricot avec ses conneries. Néanmoins, pas une fois le jeune homme n’avait répliqué, se contentant d’accélérer l’allure dès qu’elle l’emmerdait trop, ils étaient donc presque en train de courir lorsqu’il s’arrêta. Une chance pour elle qu’elle l’ait saisi sinon il allait le lui faire bouffer tant sa présence et surtout ses réflexions étaient énervantes pour le sang froid du pauvre japonais.
Evidemment que c’est propre, baka. Pas besoin de me le rendre, au cas où que tu recroises un type et décide de lui foutre en l’air sa journée pour l’accuser d’avoir craqué à distance ta jupe.
Elle le renifla et Ryuu leva les yeux au ciel, exaspéré. Cette fille avait beau lui ressembler, elle n’avait aucune manière, agissant comme la plus vulgaire des catins et encore ces dernières putes de luxe s’avisaient d’avoir un minimum de classe, autant dire que Maxine en était totalement et irrémédiablement dépourvue. A croire que malgré leurs ressemblances, la jeune femme était étrangère au cercle fermé de la haute société, l’Upper East Side comme on l’appelait à New York, cette jeunesse dorée et décadente qui se fichait de tout, surtout de dépenser des millions de dollars rien que pour avoir le style wanna-be mais qui restait cultivée, hypocrite et emberlificotée de bonnes manières avec les différentes façons de saluer quelqu’un selon la fortune parentale. Bref, au milieu de ce tableau idylle, la jeune femme lui faisait figure de vilain petit canard tout comme lui, à l’inverse que le jeune japonais lui savait manier l’hypocrisie et s’en était servi plus d’une fois. Ne pouvant renoncer à une ultime pique, il l’avait presque envoyé paitre et en retour elle le frappa. Pas étonnant de la part d’une brute épaisse…
Tu ne disais pas ne pas vouloir d’ennuis Preston ? Il lâcha un soupir, faisant mine d’être contrarié par la tournure de la situation mais en quelques secondes, il avait plaqué la jeune femme contre les casiers, profitant lâchement de sa surprise, s’appuyant contre elle. Ce que je veux ? Un délicieux sourire fleurit tandis qu’il levait sa main droite pour venir caresser la joue de la jeune femme, sachant qu’il allait probablement la rendre folle de rage. Et si c’était… toi ?
Sa voix n’était que murmure et bien entendu, il ne faisait que jouer pour la provoquer. Les gens qui s’énervaient ou laissaient la maitrise d’eux-mêmes à de violentes émotions étaient bien plus facile à manipuler que quelqu’un réfléchissant de manière concise, il ne l’ignorait pas et anticipait la réaction de la jeune femme. Toutefois, il hésitait à jouer le dandy amoureux ou le japonais fourbe pour mieux obtenir ce qu’il voulait. Bah de toute manière, il avait également son briquet comme appui non négligeable… Il songeait également que faire preuve de trop de confiance le mènerait à sa perte et ne pourrait pas un instant relâcher sa garde car il n’y avait rien de plus haïssable qu’un rat attendant que son maitre ait le dos tourné pour le mordre jusqu’au sang et la jeune femme était à n’en pas douter de cette espèce là.
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| | | | Maxine Preston
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Dim 2 Sep - 18:29 | |
| Maxine fit une grimace devant l'arrogance du japonais, ok il venait de lui sauver la mise en lui refourguant un jogging...vêtement qui lui couvrirait les fesses, le temps qu'elle trouve quelque chose de potable à se mettre mais c'était pas une raison pour faire son péteux à la con. Elle aurait bien rajouter un petit commentaire, parce que mine de rien il était sacrément con dans son genre et qu'elle aimait pas vraiment les mecs comme lui qui se permettaient de lui tenir tête m'enfin, elle voulait pas prendre le risque de perdre le jogging et devoir vraiment rentrer à la résidence en petite culotte.
Bref elle allait enfiler le dit vêtement quand monsieur péta légèrement un câble, la poussant de toutes ses forces contre les casiers. La surprise fut telle qu'elle en lâcha le jogging sur le sol, qui tomba à ses pieds. Cette situation était loin d'être confortable surtout que l'acier froid lui glaçait les gambettes. Sentant également le corps du malotru contre elle, elle releva la tête, croisant son regard, là elle ne comprenait pas le moins du monde ce qu'il se passait. Jusqu'a présent le japonais avait d'ailleurs été étrangement calme, se laissant bousculer par la petite brune sans ronchonner et lui offrant même de quoi se couvrir les jambes alors qu'elle avait été insupportable à son égard et voila que monsieur virait psychopathe...Il n'y avait pas de doute, ce Ryuunosuke était totalement taré, le pire schizo qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer. Et pour continuer dans la connerie humaine, le jeune asiatique eu carrément l'audace de rajouter que ce qu'il voulait c'était elle...Maxine en resta 10 bonnes secondes sans voix...hein ? Quoi ? Qu'est-ce qu'il dit le monsieur ?
Mais dans un sens tout devenait clair, alors c'était pour ça qu'il la regardait aussi intensément ce soir là ? C'était pour ça, qu'il lui avait donné un vêtement...mais oui qu'elle idiote, Ryuu était ni plus ni moins un obsédé de vicieux pervers ! Bah quoi ? Elle avait entendu dire que des gens se faisaient soigner pour ça...Enfin, là elle s'emportait carrément...Remettant un peu d'ordres dans ses songes qui partaient en free'style, elle se trouva même idiote de penser à un truc pareille alors qu'elle se trouvait entre les mains d'un mec qu'elle ne connaissait pas et qui s'amusait à vouloir la faire flipper...oui, voila il s'amusait, il voulait simplement la déstabiliser ! Après tout, toute sa vie, Maxine avait été qualifiée comme étant un vilain petit canard...pas assez grande, les lèvres trop pulpeuses, les joues trop rondes, pas assez féminine, trop vulgaire...où qu'elle aille, il y avait toujours plus belle, plus intéressante qu'elle...alors pourquoi ce mec voulait-il s'amuser à lui donner de l'intérêt ? C'est pas comme si elle se pavanait tout les jours avec un mouchoir de poche sur les fesses...qu'il joue à ce jeu là avec Kristen Jones, afin de lui foutre la frousse et de l'inviter à mieux se vêtir aurait été plus logique...
Il y avait une autre possibilité, il se pouvait bien que le jeune japonais soit en manque...et elle se pavanant en shorty devant lui aurait en quelque sorte réveillé ses instincts de...heu ? Survie ? Non c'était aussi idiot que les autres suppositions, Ryuu était beau garçon, pas le genre à se faire prier pour obtenir les faveurs d'une fille...Mais alors si c'était pas ça, c'était quoi ? Maxine n'était pas bête...si elle savait bien quelque chose après avoir vécu presque une année entière dans la rue, c'est que "l'homme est un loup pour l'homme" et qu'il n'agit jamais au hasard...
Il fallait donc qu'elle rentre dans son jeu, c'était là, la seule solution de comprendre ce que Ryuu cherchait vraiment...parce que si elle avait été d'aucun intérêt pour lui, ça ferait belle lurette qu'il se serait barré la laissant en plan...ouai après tout, ce mec agissait un peu comme elle...autant voir s'il n'y avait pas une ouverture afin de le déstabiliser un peu, autant voir si la belle brune ne pouvait pas le prendre à son propre jeu...
Ayant échangé un long regard silencieux avec lui, elle se pinça doucement la lèvre supérieure, affichant un peu sourire malicieux...il l'avait certes plaqué, mais ses mains étaient elles, libres comme l'air. Elle en remonta une sur le torse du jeune homme, la faufilant entre lui et elle, bon procédé pour l'éloigner un peu et ne pas mourir intoxiquée par la trop forte dose du parfum ou après rasage de l'homme. Sa main atteignant enfin le col de la chemise de l'uniforme de l'étranger, elle s'agrippa, se mettant sur la pointe des pieds, ses chevilles au large dans ses vieilles couverses se surélevant. Rapprochant son doux visage du sien, elle pouvait sentir le souffle de l'asiatique contre ses lèvres, et rapprochant toujours dangereusement ses lèvres de la bouche de Ryuu, elle lâcha d'une voix suave : "Mauvaise réponse..."
Son regard tout à coup si joueur et son sourire si malicieux s'évaporèrent de son visage, Maxine était redevenue aussi froide qu'avant...elle n'avait peut-être pas assez de forces pour s'échapper de l'étreinte du jeune homme, mais elle était assez douée pour la dégoûter d'elle...topute sa vie, elle avait fonctionner de la sorte avec les pseudos amoureux transi trop envahissant à son gout et généralement pas trop maso', ils avaient tous sans exceptions préféré fuir la belle plante, craignant trop ses réactions, ne savant pas vraiment sur quel pied dansé avec elle.
Elle lâcha enfin le col de sa chemise, pour le baffer violemment...un énorme "sbaaaaf" vint d'ailleurs perturber le silence, le coup avait été tel que le visage de Ryuunosuke avait légèrement bougé sur la droite, laissant à la jeune femme tout le loisir de pouvoir admirer l'imposante trace rouge que ses cinq doigts venaient de provoquer sans la moindre délicatesse.
A titre d'informations, on ne me veux pas, moi...on me hais, on me déteste, on me fuit comme la peste, on me redoute, on fuit sur mon passage, on ne me parle pas, on ne parle pas de moi...est-ce suffisamment clair ? | |
| | | | Ryuunosuke Takehiro
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Mar 4 Sep - 21:41 | |
| La main de Maxine fendit l’air et le visage de Ryuunosuke ne put qu’encaisser le coup. La douleur fusa aussitôt mais le jeune homme esquissa pourtant un sourire, mi-incrédule, mi-amusé. Bon sang ce que cette fille en voulait… Le japonais sentait son sang bouillonner dans ses veines mais il s’efforça de l’ignorer, se contentant de sourire en tournant son visage de manière à rencontrer de nouveau ses yeux et bien qu’il semblait apprécier la situation, ses yeux noirs s’étaient plus assombris qu’à l’accoutumé, brûlant d’une froide colère.
Epineuse… se contenta-t-il de murmurer, faisant référence à sa gifle.
Il hésita sérieusement à l’effrayer et puis finit par reculer à peine, plongeant ses mains dans ses poches, d’un air plus que suffisant alors que ses pupilles étaient redevenues normales, l’accès de fureur étant dissipé du moins chez le jeune japonais. Esquissant un sourire en coin, il ne put s’empêcher de la toiser avant de déclarer d’un ton presque navré:
Même ma grand-mère frappe plus fort que toi Preston.
Il retira ses mains de ses poches pour croiser ses bras, songeur. Evidemment, elle devait penser qu’il allait se plier à ses volontés, qu’il avait trouvé plus fort ou plus rusé que lui bref une connerie du genre et le jeune homme se demandait s’il devait lui gâcher la surprise maintenant ou jamais. Remarquant distraitement qu’elle était toujours en shorty, il finit par s’assurer que personne ne trainait dans les couloirs avec une moue.
Hey Preston dis, tu faisais quoi le soir de l’incendie ? Parce que je pense que ça intéresserait beaucoup Van Der Haal de recevoir deux témoignages et une preuve certifiant que c’est toi qui a très certainement mis le feu à l’Académie. En même temps avec un dossier comme le tien… Pas étonnant.
Un fouineur, voilà ce qu’il était. Fouinant à droite et à gauche, il en avait entendu des rumeurs rien qu’en sachant comment manipuler les gens, histoire d’entendre ce qu’il voulait savoir, ça et quelques recherches sur internet et dans les vieux journaux, ça avait légèrement occupé le jeune homme à distance et maintenant il avait l’occasion de mettre à profit les nombreuses heures de recherches. Il en disait suffisamment sans trop en dire trop non plus et n’était toujours pas parvenu à se décider. Allait-il la dénoncer ou mettrait-il un malin plaisir à faire tourner en bourrique la vieille carne qui leur faisait office de directrice ?
A titre d’informations Preston, singea-t-il en se rapprochant soudainement, plaquant ses deux mains de chaque côté de la tête de la concernée, avançant son visage vers le sien. J’ai toujours ce que je veux. L’une de ses mains quitta le casier pour venir caresser du bout des doigts sa mâchoire. Mais maintenant la question que je me pose, c’est : joueras-tu avec moi ?
Provoquant, le jeune homme alla jusqu’à déposer un bref baiser sur les lèvres de la jeune femme avant de se reculer, connaissant sa violente réaction par avance. Bien sûr qu’elle allait jouer et être une adversaire aussi tenace voire plus que les forces de l’ordre et la vieille réunis mais c’était si amusant d’avoir enfin un jeu digne de ce nom, un jeu où l’erreur pouvait être difficilement rattrapable et où passé une certaine limite, la vie vous empêchait de vous coucher. Néanmoins, agir ainsi pouvait être jugé suicidaire, surtout avec la jeune femme dont la réputation n’était plus à faire mais c’était follement excitant et Ryuunosuke avait tendance à adorer l’adrénaline. Il allait certainement paraitre coupable si une enquête était faite, d’ailleurs il était étonnant qu’il n’en ait pas eu vent puisque tout de même un élève y avait trouvé la mort et ayant trainé ses oreilles cette nuit là, le japonais avait entendu dire qu’il avait succombé à une perte de conscience avant de brûler vif, une mort très sympathique en somme. Quel dommage que ce dernier n’ait pas hurlé… L’étudiant étranger y aurait certainement trouvé son compte en le rappelant sans cesse à la meurtrière présumée mais sachant également que ce soir là elle était sous l’emprise de drogues, il était possible que le véritable coupable fut tout autre. C’est pourquoi, il la piquait de temps à autres pour voir si elle se souvenait précisément de cette nuit-là parce que si tel n’était pas le cas, le fait qu’elle se sente coupable et pense assumer la responsabilité de l’incendie, était suffisant pour Ryuu, même s’il devrait alors rechercher un autre responsable. Tout bien réfléchi, cela serait drôle s’il s’avérait que ce n’était pas elle alors que tout le monde commencerait à le penser. Il n’aimait pas les fins attendues et espérait que celle-ci serait grandiose, pourvu que Maxine ne le déçoive pas... | |
| | | | Maxine Preston
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Mer 5 Sep - 18:13 | |
| Apparemment la claque de Maxine n’eut pas l’effet voulu sur le jeune homme. De cette manière la petite rebelle espérait surtout lui remettre de manière radicale les idées en place…que ce dégénéré de japonais comprenne qu’on ne jouait pas avec Maxine Preston, ou du moins que c’était un jeu beaucoup trop dangereux pour lui. Etrangement, Ryuu ne put s’empêcher de sourire, se reculant légèrement d’elle. Leur regard se croisèrent et Maxine regretta amèrement cela…le jeune homme semblait contenir une telle haine…son regard était affreusement sombre, le rendant encore plus psychopathe qu’il ne l’était…Bien évidemment Maxine voyait là une ultime tentative de domination mais elle ne put s’empêcher de trembler, sentant ce frisson lui remonter désagréablement l’échine. Il la provoqua une nouvelle fois, lui disant simplement que même sa grand-mère frappait plus fort qu’elle. Elle croisa ses bras sous sa poitrine riant légèrement d’un rire jaune…non mais sérieux il se croyait encore à la maternelle « Même ma grand-mère frappe plus fort que toi Preston » la dernière fois qu’elle avait entendu une connerie du même genre elle devait avoir genre 12 ans non ? Elle le toisa du regard répondant à sa provocation, chose à ne pas faire logiquement, parce que c’est bien connu le silence punit l’insolence, mais là s’en était de trop, c’était vraiment le cas de le dire.
Pourquoi ? Tu colles aussi ta grand-mère contre des casiers ?
Elle le regarda scruter le fond du couloir, fronçant les sourcils…Maxine se trouvait toujours en boxer contre ces fichus casiers mais ne comptait pas s’éterniser avec ce zouzou là…elle en avait assez entendu pour aujourd’hui et se sentait capable du pire si elle restait en sa compagnie. Elle s’apprêta à se baisser pour ramasser le jogging de Ryuunosuke qui se trouvait toujours sur le carrelage à ses pieds. Sauf que le jeune asiatique en avait apparemment pas fini avec elle. Elle se figea sur place, se redressant et l’écoutant attentivement jusqu’au bout. Voilà qu’il lui demandait ce qu’elle faisait le soir de l’incendie…mais pourquoi parlait-il de l’incendie…Ah mais oui c’était logique, il avait sûrement du entendre les rumeurs à son sujet…à moins que…
Le soir de l’incendie ?
Une minute…monsieur parlait maintenant de la Van Der Hall, apparemment il détenait une preuve irréfutable ainsi que deux témoignages faisant d’elle le coupable numéro dans l’histoire de l’incendie de la résidence de la Prestigious Academy.
Les murs commencèrent à danser autour de la jeune femme, qui se replaqua contre les casiers, de peur de tomber sur le sol…Une étrange sensation de nausée, semblable à celle qu’elle avait ressentit cette fameuse nuit prenait désormais possession d’elle. Elle baissa la tête quand Ryuu termina son petit discours par le fait qu’il connaissait son dossier et donc son passé de pyromane. Depuis le soir de l’incendie la jeune femme avait beaucoup de questions en tête…elle avait même tenté d’éclaircir elle-même cette morbide histoire, essayant par tous les moyens possible de retrouver la mémoire, de savoir si elle était coupable ou non…malheureusement pour elle, c’était toujours le trou noir…Elle ouvra la bouche s’apprêtant à se défendre, ce qu’elle avait brillamment fait devant Wayne Scott…mais Ryuu n’avait pas vraiment l’air de se fonder sur une simple vision, une incertitude, il avait été clair, il possédait une preuve et Maxine devinait déjà malgré elle qui s’agissait du fameux briquet, après tout, elle l’avait lancé un peu au hasard, alors que quelques élèves se trouvaient déjà en bas…
Un flash passa devant ses yeux…tout devenait atrocement clair, elle se souvenait…mais malheureusement pas de ce qu’elle aurait aimé se souvenir, titubante, sur le toit de l’école, elle était resté figée contre le bord, se réveillant enfin pour lancer de toutes ses forces le briquet argenté…il faisait certes sombre, mais un fin rayon de lune lui avait montré un visage…un visage qui c’était estompé presque aussitôt par l’apparition des autres sur le toit, le même visage qui l’avait si longuement fixé lorsqu’elle avait quitté l’établissement…tout devenait clair vis à vis du comportement plus qu’étrange du japonais…non, il n’était pas fou, il détenait tout simplement l’opportunité de faire de Maxine son jouet sans qu’elle ne puisse rien y faire.
Il se rapprocha alors d’elle, plaquant ses mains de chaque coté de son visage…Telle la pauvre loque qu’elle était en train de devenir, elle se laissa faire, son regard simplement ancré dans le sien. Bordel elle était cuite, prise au piège comme une vulgaire souris en cage et d’après le peu qu’elle venait d’apprendre sur Ryuu et sur son comportement plus que marginale, elle se savait bien plus que foutue. Elle qui n’avait jamais supporter les ordres des autres, devrait se soumettre à absolument toutes ses volontés…telle une putain d’esclave…
Il avait foutrement raison en plus, il venait d’obtenir ce qu’il voulait et ça la foutait carrément en rogne, sauf qu’elle devait maintenant faire son maximum pour se contenir…elle qui était si imprévisible et spontanée, devrait apprendre à être davantage réfléchie ainsi qu’a faire abstraction de sa haine pour le jeune homme…c’était là la seule solution afin de survivre…mine de rien cet incendie avait fait une victime et si jamais son nom remontait aux oreilles de la Van Der Haal, la dame numéro un de la Prestigious Academy, elle ne ferrait qu’une bouchée d’elle, la faisant vulgairement condamner pour homicide…
Le mot homicide lui donna une nouvelle nausée…putain c’était bien la première fois qu’elle se sentait culpabiliser pour un truc qu’elle ne se souvenait même pas avoir fait…pendant six mois elle avait fait comme si de rien n’était et tout ses efforts avaient été réduit à néant en seulement quelques minutes pas un machiavélique inconnu, inconnu qui caressait doucement son menton du bout de ses doigts.
Maxine se mordit la langue fortement, s’empêchant de la sorte à envoyer une seconde mémorable claque à son bourreau…pour la première fois de sa vie, elle venait de tomber sur un adversaire beaucoup plus fort qu’elle…Ryuu lui demanda alors si elle comptait jouer avec lui…qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Que voulait-il d’elle ? En tout cas s’il s’agissait de la dégoûtante chose qui lui traversa l’esprit lorsqu’il posa furtivement ses lèvres contre les siennes, il pouvait toujours rêver, preuve ou pas elle ne se rabaisserait jamais à monter à califourchon sur ce mec là, c’était clair et net ! Mais pour le moment elle était loin d’être en position de force, donc ravalant sa fierté tant bien que mal, les yeux toujours baissé en direction du sol, elle répondit d’une petite voix tandis qu’il s’éloignait d’elle :
Bon…je vois que je n’ai pas vraiment le choix…qu’est-ce que tu attends de moi au juste ?
Elle se décolla péniblement des portes en acier des casiers, s’approchant de lui, les bras toujours croisés au dessous de sa poitrine. Prenant son courage à deux mains, elle leva les yeux, croisant son regard…putain, rien qu’a le voir faire son malin, se sentir fort et puissant, ça lui donnait davantage envie de lui botter les fesses. Elle se contenta d’ajouter avec assurance :
Il n’y aurait pas un moyen plus rapide de régler cette histoire ? Tu sais qu’on en finisse une bonne fois pour toute…honnêtement faire la marionnette c’est vraiment pas mon truc, au début je ferrais les efforts nécessaires…jusqu’au jour ou j’en aurai tellement marre que j’en viendrai à te planter de sang froid…Elle esquissa un fin sourire devant la réaction du jeune japonais…C’est pour cette raison qu’il est préférable de régler ça immédiatement…le temps que je suis encore calme, chose plutôt rare je t’avoues…
Maxine leva la tête, jetant un oeil derrière Ryuu…Tout deux se trouvaient juste à coté du placard à fournitures. Sans réfléchir davantage, elle poussa le jeune homme par les épaules, le forçant à reculer. Une fois contre la porte, elle tourna la poignet, l’ouvrant tout en poussant toujours Ryuu par les épaules, le forçant à entrer dans la pièce sombre. Maxine s’empressa de refermer la porte derrière elle, les laissant tout deux dans une obscurité quasi totale. Pendant un instant, elle se demanda si ce qu’elle faisait était bien…si elle ne perdait pas la tête. Maxine faillit renoncer, faillit tout laisser tomber, simplement sortir de la pièce pour aller en cours, sans même prendre la peine d’enfiler ce jogging à la con, parce qu’elle ne désirait rien porter qui est put appartenir à se salaud…mais il était beaucoup trop tard pour faire machine arrière. Elle se rapprocha donc tout doucement de lui, retirant au passage son Marcel blanc pour se retrouver en soutif rouge, maintenant qu’elle allait porter le rang d’esclave, de dominée, elle pouvait au moins rester maître de ce jeu là. Passant doucement ses mains sur la nuque du jeune homme, elle rapprocha son visage du sien, se mettant sur la pointe des pieds :
Ne traînons pas…plus vite ça sera fait, plus vite cette histoire sera du passé…
Elle colla alors ses lèvres contre celles du japonais, l’embrassant à pleine bouche, faisant durer le baiser, goûtant les lèvres du jeune homme avec passion. Tout en se livrant doucement à lui, elle laissa glisser ses mains contre son dos, atteignant enfin son postérieure…notamment les poches arrières de son uniforme…cachette potentielle du briquet, laissant doucement entrer ses mains entre le tissu, se fut une première déception pour la jeune femme, elles étaient vides…
Sans rien laisser transparaître, elle retira ses lèvres de celle de Ryuunosuke, commençant à parsemer le cou du jeune homme de baisers tout en déboutonnant doucement la chemise de ce-dernier, il pouvait la toucher, Maxine était tellement préoccuper par ses pensées qu’elle ne ressentait rien. Il était désormais temps de fouiller les poches avant…chose plus compliquée, parce que c’était évident que le jeune japonais allait s’en rendre compte. Intensifiant ses baisers, mordillant doucement le lobe de son oreille, elle engouffra sa main d’un geste brusque…tombant comme part magie sur un objet dur ! Elle l’agrippa entre ses doigts, retirant de toute ses forces sa main et s’éloignant presque immédiatement du jeune homme. Le dos collé contre la porte du placard à fourniture, elle alluma la lumière à l’aide de son coude, à tâtons dans le noir. Quand la lumière fut, elle ouvra sa main…découvrant sa lamentable erreur…il s’agissait bien d’un briquet, mais ce n’était pas le sien. Maxine le jeta violemment sur le sol posant ses deux mains sur son visage, laissant échapper un « putain »…Elle avait réussit à se foutre davantage dans la merde…ce qu’elle pouvait être idiote…La chance l’avait totalement abandonnée ces derniers temps c’était vraiment le cas de le dire…mais bon en face d’elle se trouvait tout de même un problème de taille…un grand japonais chemise ouverte qui n’avait pas du tout l’air contenant. Maxine plongea sa main dans un carton se trouvant sur une étagère à sa droite et en sortit un stylo à bille. Elle se mit alors à menacer le jeune homme avec le fameux stylo…gente tout à fait ridicule :
Oses seulement bouger un seul petit doigt et je te plante ! | |
| | | | Ryuunosuke Takehiro
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Dim 9 Sep - 3:06 | |
| La peur fusa chez Maxine et sur ses gardes, Ryuunosuke sentit le changement s’opérer, remarquant le subtil frisson échappé de ses épaules. Retenant une grimace d’amertume, le jeune homme se contenta d’une vague satisfaction à l’idée qu’au fond tous ses congénères étaient identiques, tous froussards devant lui, tout simplement parce qu’il n’agissait pas comme un jeune homme très équilibré. Sincèrement, il se doutait qu’il ne l’était pas, ou tout du moins pas tout à fait. Son coté provocateur surgirait toujours pour balayer sa raison, même si la douleur serait l'accompagnatrice du japonais, au fond être mal accompagné plutôt que seul ne le dérangeait pas. Il se rembrunit légèrement lorsqu’elle commença à rire, se sentant subitement vexé pour une raison inconnue. Il aurait dû être furieux mais non, la colère ne venait pas et il la dévisagea simplement, sentant ses poings se crisper de manière instinctive. Négligent, il haussa les épaules, l’air malicieux, jouant sur les différentes facettes qu’il montrait, tour à tour, certaines fois sans aucun rapport, subissant les à coups de ses pensées et émotions.
Peut-être… Peut-être pas.
Le jeune homme avait distraitement remarqué son geste pour ramasser son jogging mais il tenait à ce que la discussion s’éternise, non pas qu’il lui fut agréable de la voir jambes nues mais plutôt parce qu’elle allait subir la morsure glacée du casier dans quelques secondes et ressentirait avec plus d’acuité la température glaciale du métal si elle restait peu vêtue et puis tout cela rendait la situation un peu irréaliste et cela lui plaisait. Enfin suffisamment pour qu’il en ait oublié son envie de fumer… Evidemment, elle fit comme si de rien n’était mais perspicace, Ryuu remarqua un soudain et léger intérêt de sa part, tout à fait inhabituel vu ses précédentes réactions. Oh. Aurait-il touché un point sensible ?
Oui. Tu sais… ce fameux soir.
Il ne paraissait pas voir à quel point son trouble était grand mais parut le deviner en la voyant s’appuyer contre les casiers et l’exultation fit accélérer son cœur. Jubilant secrètement, il détailla avec une affectation presque médicale les différentes réactions de la jeune femme. Une impression proche du désespoir le fit frémir en la voyant baisser les yeux. Déjà la fin de la partie ? Achever si rapidement sur un échec et mat n’était pas glorieux en soi. Néanmoins, ravalant sa déception, il nota chacune de ses réactions, imaginant certaines, enjolivant d’autres. Les êtres humains étaient si pathétiques une fois confrontés au gouffre, obligés de sauter qu’il avait presque envie de tourner les talons et d’aller directement la dénoncer avant de faire une petite sieste ou d’ouvrir une boite de cookies… Lui qui avait tant revécu cette nuit là et surtout le moment où ses yeux s’étaient posés sur le visage qui lui faisait face, était quelque peu désappointé mais pas tellement, croire en l’être humain pouvait se révéler si… inutilement cruel. Ils étaient tous de stupides fourmis, trimant jour et nuit pour un jour s’éteindre, insatisfaits du temps imparti, tous les mêmes au fond.Mais le joueur en lui s’était brusquement éveillé et il n’avait pu s’empêcher de la provoquer un peu plus, de l’effrayer davantage, histoire de bien appuyer sur une plaie à vif. Il ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort que lui, le jeune homme ne savait rarement quand s’arrêter au bon moment et ne considérait pas cet instant comme le bon alors il escomptait continuer.
La soumission de la jeune femme s’avéra remarquable et le déstabilisa fortement bien qu’il n’en laissa rien paraitre. Il n’avait plus aucune envie de la protéger de la directrice et des forces de l’ordre si elle se montrait coopérative, si son pathétisme la poussait à accepter tout, si elle ne se révélait pas digne d’aide. Peut-être avait-il simplement trop regardé Saw et ses suites… mais il était plutôt d’accord avec l’idée que si quelqu’un se pliait si facilement au destin qu’on lui imposait, ce quelqu’un ne méritait pas d’être aidé. Et à l’idée qu’elle en fut une, un agneau sacrifié pour ses tests, l’estomac du japonais se serra. Etait-ce parce qu’il ne supportait pas la défaite ? Probablement. Même s’il la dénonçait, il se sentirait mal parce qu’il se serait trompé pour la première fois sur quelqu’un, quelqu’un qu’il avait cru différent.
Mais ses opinions volèrent en éclats lorsqu’à ses oreilles retentirent une misérable voix. La colère afflua et bourdonna aussitôt, l’empêchant de comprendre distinctement ce qu’elle disait. Ryuu ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, elle ne devrait pas se laisser faire, ce n’était pas supposé se passer comme ça. Quel était l’intérêt ? Il n’était pas un vulgaire maitre chanteur. Cette affaire aurait du être sa plus belle œuvre mais moisissait péniblement sous la facilité avec laquelle elle semblait prendre toute cette histoire. Et puis elle eut une réaction des plus surprenantes, repartant avec une assurance, certainement feinte mais agréable à voir. Ne pouvant s’empêcher de tressaillir lorsqu’elle parla de le planter, retenant malgré lui, sa main droite qui avait amorcé un geste pour venir effleurer son propre abdomen, vague fragment de mémoire subsistant après une ancienne blessure et la laissa retomber bien vite. Il entrouvrit les lèvres pour répondre mais elle le poussa et il ne put en placer une qu’il était déjà enfermé avec elle dans un placard. Haussant un sourcil sous la suspicion, il se demanda bien quel plan tordu elle préparait et écarquilla les yeux en la voyant commencer à se déshabiller, surpris. Le trouble effleura son esprit alors qu’il sentait ses mains sur sa nuque et se mordit légèrement la lèvre inférieure. Bordel ce que c’était traitre ! Et pourtant, ça ne le dérangeait pas plus que ça, même s’il était navré de voir une fille aussi remarquable agir comme la pire des catins, une deuxième Kristen Jones en somme, regrettable. Ses mains vinrent pourtant naturellement dans le bas de son dos, retenant la jeune femme contre lui, les yeux clos, appréciant les quelques secondes d’ivresse d’un baiser échangé. Le bouleversement de ses sens l’empêcha de sentir Maxine rechercher désespérément son briquet dans ses poches, bien qu’il fut conscient du chemin de ses mains, l’hypothèse d’une trahison s’évanouit sur ses lèvres, sentant celles de la jeune femme dans son cou. Mobilisant toute sa volonté pour ne pas s’égarer, ses mains remontèrent doucement dans son dos, hésitantes, effleurant à peine sa peau, de crainte de ne pas pouvoir se maitriser. Il savait que ce n’était pas correct et pourtant, son corps réagissait malgré lui aux assauts de la jeune femme. Ses doigts s’étaient arrêtés au soutien gorge, réfléchissant à le dégrafer pour le retirer mais il dut repousser un soupir de plaisir lorsqu’elle s’intéressa au lobe de son oreille, endroit très sensible et très apprécié. Ryuunosuke ne comprit donc pas tout à fait la situation lorsqu’il sentit sa main dans la poche avant de son jean, la seule information que diffusait en boucle son cerveau légèrement atrophié était l’absence de son corps contre le sien et puis dans un battement de cœur plus tard, il la vit, dos collé contre la porte, chercher quelque chose. Penchant à peine la tête vers la droite, il ne comprenait pas vraiment et dût se protéger les yeux d’une main lorsque la lumière fusa dans ses prunelles mais les yeux plissés, il entrevit ce que la jeune femme venait visiblement de retirer de sa poche et ne sut comment réagir. Une chance qu’il ne soit pas idiot au point de se trimballer avec une pièce à conviction sur lui, accessible au premier crétin venu… Les seuls bruits qui agitèrent un silence omniprésent le firent sourire alors que sa main s’abaissait de nouveau. Comme l’on pouvait s’y attendre, son sourire était loin d’être chaleureux, s’approchant plus du sourire carnassier d’un fauve devant sa proie que d’un réel sourire colgate mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a…
Incrédule, il la toisa avec son malheureux stylo et ricana simplement devant son nez. Pas le moins du monde effrayé par un bic, Ryuu fit bien plus que bouger un seul petit doigt et s’avança vers elle, jusqu’à ce que la bille du stylo vienne toucher son torse. Ses mains vinrent entourer celle de Maxine pour venir la placer au niveau de son propre cœur qui accéléra tout simplement en réponse.
Plantes-moi alors si tu l’oses. Ou bien es-tu seulement capable de m’écrire dessus chérie ?
C’était épouvantablement jouissif de se moquer d’elle, tout aussi agréable que ses baisers, bien que simulés mais il savait qu’il ne retenterait surement pas l’expérience, se doutant d’avance de sa perte. Son corps s’était un peu trop réchauffé à son gout à son contact et cela le contrariait fortement mais il ne pouvait pas manifester le loisir de se questionner à ce propos devant elle. Il lui fallait faire preuve d’assurance, assurance qu’il avait un peu égarée en chemin mais qui revenait doucement… Il attendait tout simplement qu’elle le plante comme elle l’en menaçait et puis finit par soupirer, lâchant ses mains.
Je m’en doutais. Que de la gueule…
Le jeune homme recula, secouant doucement la tête et alla s’asseoir sur un carton avec une légère lassitude, oubliant de reboutonner sa chemise mais qu’importe. Il s’abstint de tout commentaire durant quelques minutes avant de relever le regard et de croiser le sien pour l’énième fois de la journée. Il paraissait pensif, un peu perdu, peut-être un peu tout à la fois, subissant sans flancher de longs questionnements sans trouver de réponse mais tandis que ses yeux s’ancraient de nouveau dans les siens, les interrogations n’avaient plus lieu d’être.
Je ne te dénoncerais pas si c’est ce que tu veux savoir. Enfin pas pour le moment en tout cas, même si j’aurais toutes les raisons de le faire… Le simple fait que tu aies tenté de jouer avec moi est la preuve que tu te sens coupable et reconnais être la cause de l’incendie ou bien… tu n’en sais rien.Son arrogance se fit de nouveau la part belle alors qu’il lui faisait un clin d’œil appuyé.Je me contrefous que tu plonges, Preston. On ne se connait pas, on n’est pas amis mais j’aime l’idée d’emmerder la Van Der Haal alors si c’est toi qui as foutu le feu, je couvrirais ton joli derrière. A seulement quelques conditions… | |
| | | | Maxine Preston
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| | Sujet: Re: Dure, dure la reprise...[Ryuu machin chose xD] Mar 11 Sep - 19:53 | |
| "Peut-être, peut-être pas ?"
Son foutage de gueule commençait vraiment à rendre Maxine dingue, désormais le jeune japonais ne se forçait même plus à trouver des répliques cinglantes, il la laissait en quelque sorte s'exciter dans le vent, attisant le petit feu qui commençait à chauffer en elle par des répliques futiles le tout d’un air totalement désintéressé. Lorsqu'il parla du soir de l'incendie, l'erreur de la jeune femme fut de montrer un geste de mal être, voir de panique vis à vis de ce sujet là, dans son malaise, s'éternisant à s'appuyer contre la première chose qui se trouvait derrière elle, c'est à dire les casiers, elle n'avait pas remarqué le sourire qu'affichait désormais Ryuunosuke mais regretta presque immédiatement sa réaction, réaction qu'elle ne pouvait plus nier, elle ne pouvait pas même prétendre le fait qu'elle n'est rien à voir dans l'histoire de l'incendie (bien qu'il y est une chance que ça soit vraiment le cas), cela aurait été tout à fait mal vu...et le jeune asiatique lui aurait fait de suite la remarque. Bref Maxine se sentait et se trouvait là dans une impasse...mais s'il y avait bien une chose que la jeune femme savait, c'était que même dans les plus petites et merdiques impasses, se trouvait toujours une issue de secours, une sortie, et elle ferait tout pour la trouver...
Il ne lui restait plus qu'a faire le maximum afin de gagner le maximum de temps. Le petit soucis, c'est qu'elle se trouvait mine de rien prise au dépourvue et bien qu'elle ait imaginée un million de fois ce qu'elle pourrait dire en défense au cas où quelqu'un trouverait de quoi l'incriminer, ou bien qu'a force d'entendre des ragots circuler à son sujet on lui fasse passer un petit entretient, elle ne parvenait pas à trouver la moindre chose ou la moindre parole qui pourrait la rendre plus innocente vas-t-on dire...
C’est à ce moment précis qu’elle imagina le plan qui pourrait peut-être la sortir d’affaire, ayant l’esprit tout à coup vif, elle remarqua d’un simple hochement de tête, le fait qu’ils se trouvaient tout d’eux en face de placard à fournitures, et puis fallait avouer que ses manières à son égard, c’est à dire l’embrasser et même poser ses mains sur elle ne devaient pas être totalement innocentes. Après tout, on n’adresse pas ce genre de gestes aux personnes qui nous répugnes…c’est tout à fait logique. Le placard à fournitures serait le lieu idéale…plutôt sombre, il devrait néanmoins avoir le pouvoir de faire perdre l’espace d’un instant les sens du jeune homme, le temps qu’elle le trouble d’une autre vision charnel et qu’elle se jette sur lui afin de focaliser son attention. La suite devrait aller vite et surtout devrait requérir finesse et doigté. Tout en le charmant à sa manière, elle n’aurait plus qu’a fouiller le contenu de ses poches…tout d’abord les poches arrières, les plus discrètes, et ensuite si jamais sa quête était infructueuse, les poches avants, ce qui serait plus corsé et plus difficile…M’enfin Maxine croyait en elle et n’avait pas vraiment le choix. C’est pour cette raison que sans réfléchir davantage et bien évidemment sans élaborer de plan de secours puisque son plan était parfait et qu’il devait par conséquent fonctionner, elle poussa le jeune japonais dans le placard, réussissant chaque étape de son plan avec brio…jusqu'à qu’elle se rende compte de sa grave erreur…le briquet qu’elle venait de lui subtiliser n’était pas le sien. Maxine paniquée et ne sachant pas vraiment quelle pourrait être la réaction de Ryuu c’était alors emparée d’un stylo bic…le menaçant. La lumière avait fait son apparition depuis une bonne dizaine de secondes, mais la jeune femme éprouvait toujours une gêne, vis à vis de ce flot de luminosité provenant d’un néon bien trop puissant pour un si petit endroit, la forçant ainsi à froncer le regard, la rendant peut-être même moins alerte dans ses mouvements. Voilà que sans le vouloir elle se mettait à trembler, en même temps elle avait une excuse, elle était là, en sous-vêtement…Ryuu ne put s’empêcher de rire devant la menace « bic » se levant la chemise ouverte, laissant un aperçu sur son torse dessiné. Il s’approcha d’elle, laissant la pointe du stylo toucher son torse, tout en entourant les mains de la petite brune pour les positionner au niveau de son cœur. Maxine se mit à trembler comme une feuille, mais pourquoi régissait-elle de la sorte ? Sûrement parce qu’elle n’avait jamais eut l’occasion de rencontrer un mec aussi cinglé que lui. Il la provoqua, la mettant au défi de réellement mettre ses menaces à exécution…Max’ avait beau ne pas être un ange, elle n’étais pas une vulgaire meurtrière pour autant, elle relâcha son emprise du stylo, qui glissa de ses mains pour tomber sur le sol. Il lâcha alors ses mains rajoutant qu’il se doutait qu’elle n’aurait jamais le cran. Cette ultime provocation eu pour effet de réveiller la jeune femme qui cessa automatiquement de trembler, se redressant, se moquant de se trouver devant lui en sous-vêtement. Merde personne n’avait jamais réussit à se moquer d’elle de la sorte, elle ne pouvait pas permettre ça, c’était tout bonnement intolérable. Il ajouta qu’il ne la dénoncerait pas, il ajouta tout un speech que Maxine n’écouta même pas terminant sur le fait que leur petit arrangement nécessitait quelques conditions…Elle le poussa alors violemment, le plaquant contre l’étagère opposée, se plaquant elle-même contre lui. Tendant le bras elle attrapa un nouveau stylo à bille, qu’elle déboucha à l’aide de ses dents, pour ensuite recracher le bouchon sur le sol, de manière plutôt virile et étonnante pour une fille aussi féminine et poids plume qu’elle. Calant la mine du stylo sur le cou du jeune homme elle lâcha d’une voix grave, remplie de haine, les yeux totalement exorbités, donnant l’impression qu’elle frôlait l’hystérie :
Il y a un truc que j’ai souvent vu dans les séries médicales américaines…j’ai toujours rêvé de le faire…et devine quoi, je sens que tu vas être mon cobaye !
C’est alors qu’elle se rendit compte d’un détail…oui léger détail qui lui avait alors jusqu'à présent échappé…se tenant contre lui, elle venait enfin de se rendre compte d’une chose plutôt gênante…monsieur n’avait pas été indifférent à sa démonstration de charme et en gardait encore les symptômes…Maxine fut totalement troublée…elle s’attendait à beaucoup de choses venant de lui, mais cette révélation là, la chamboulait totalement. Elle lâcha une nouvelle fois le crayon, s’écartant doucement de lui, marchant à reculons, jusqu'à que son dos vienne taper contre la porte de la petite pièce.
Tu sais quoi ? Je m’en fiche…je m’en contre balance…t’as qu’a me balancer si il n’y a que ça qui t’excite à part me reluquer en petite tenue…Elle afficha une mine de dégoût…j’ai perdu trop de temps avec toi, tes conditions tu peux te les foutre là ou je pense !
Elle ouvra la porte, sortant de cette pièce qui la rapprochait beaucoup trop de ce taré à son goût, pour faire quelques pas dans le couloir. Ne prenant pas même la peine de se vêtir, ou de prendre la moindre chose pour se vêtir, elle attrapa juste sa besace qu’elle calla sur son épaule, lançant un dernier regard vers le japonais qui avait rejoint l’entrée du placard à fournitures :
Oublies-moi !
Elle ne perdit pas plus de temps en se compagnie, préférant se mettre à courir pour retourner au plus vite à la résidence, où elle pourrait trouver des fringues…elle allait devoir traverser la cours en sous-vêtement, elle n’en avait rien à faire, de toute manière, elle ne pouvait pas se sentir plus humiliée qu’elle ne l’avait été par ce japonais à la con au nom imprononçable ! | |
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