Un pti' café (Sixte)

Maxine avait passé ce qu'on pourrait appeler une sale nuit...tout ça parce que son bourreau adoré devait souffrir d'insomnies et que pour occuper cette longue soirée d'ennuie n'avait pas trouvé mieux que d'harceler notre très chère Maxine. Bref comme d'habitude tout d'eux avaient passé la nuit à se gueuler dessus, à se menacer voir à faire preuve de violence. Maxine avait réussit à s'échapper vers les 4h du mat', rejoignant enfin sa chambre, un bleu sur le bras et une égratignure sur la joue qu'elle ne prit même pas la peine de désinfecter, tellement la fatigue avait prise possession de son corps. Elle c'était alors réveillée, seulement 3h plus tard, devant bien évidemment se préparer pour aller en cours. Les cheveux en bataille, elle avait fait une sale moue, découvrant devant son miroir les traces de sa énième confrontation avec le japonais. Tamponnant un coton enduit de désinfectant, elle se passa un coup de peigne, attrapant sa veste et son sac.

Encore une journée banale, les cours devenaient d'ailleurs au gout de la jeune femme de plus en plus pénibles, elle avait même faillit piquer un somme en Math'...à la sonnerie, Max avait couru à tout allure sur le parking de la PA, se dépêchant de quitter l'établissement, faisant son possible pour ne pas croiser Ryuu. Ne prenant pas même la peine de se changer, elle enfila sa veste en cuir par dessus la veste de son uniforme bleu nuit et son casque, enfourchant sa moto. Elle quitta ainsi le parking, direction le centre ville, elle avait rendez-vous à 16h au Starbuck Coffee, et à cause de son prof de littérature, elle avait déjà 10 minutes de retard. Roulant à vive allure, sillonnant entre les automobiles, elle réussit néanmoins à réduire son retard, se garant enfin devant le Starbucks Coffee, où Sixte l'attendait déjà assis en terrasse. Descendant de sa bécane, elle retira son casque, et le rejoignit, tirant sur la jupe de son uniforme pour s'installer en face de lui. Un sourire aux lèvres elle le salua :

Salut...désolée pour le retard...je t'ai pas fait trop attendre j'espère !

Assis à la terrasse du Starbucks Coffee, Sixte repensait à sa journée de cours en attendant la venue de Maxine, qui vu l’heure que sa montre affichait allait très certainement être en retard. Le jeune anglais étant très à cheval sur se principe s’était décidé à l’attendre et puis dans le meilleurs des cas, il n’avait rien d’autre à faire. Un serveur était venu l’abordé mais Sixte l’avait chasser en lui demandant de revenir plus tard, attendant la jeune brune pour commander. Bref. Le jeune Wicklow assis là, repensait à sa journée. Une journée qui aurait certainement pu se passé de la plus banal des manières mais le destin – ou plutôt ce qui nous sert de destin – en avait voulu autrement.

Sa journée avait prit une tournure catastrophique à onze heures et quelques minutes. A cette heure ci, Sixte avait eu rendez vous avec la directrice pour cette petite affaire arrangé entre Casey et lui. La journée ne pouvait pas mieux commencer. Ce petit manège d’inepties avait duré jusqu’à midi ou un peu plus, il n’aurait su vous le dire. Chaque parole lui était sortie de la tête aussitôt dehors. Il avait ensuite vaqué à ses occupations essayant d’oublié toute cette mascarades qui était entrain de se crée autour de lui. A l’heure du repas, il n’avait rien ingurgité. Une boule dans la gorge rien n’avait l’air de vouloir passer. Par peur de rester le reste de sa journée, pencher sur le rebords d’une cuvette, Sixte n’avala rien d’autre qu’un simple fruit : une pomme golden. Puis il avait rejoint la suite de ses cours, le ventre vide. Grand gourmand comme il pouvait l’être, c’était une attitude qui ne lui ressemblait pas. Mais quoi qu’il en soit, c’était à 15h30 qu’il avait terminé ses cours.

A vrai dire, Sixte n’avait même pas prit le temps de repasser dans sa chambre à la résidence pour enlever cet uniforme très sexy, c’était certain. Ne voulant certainement pas être en retard, Sixte avait gardé sur son dos ses vêtements scolaires, et son long manteau noir. Puis il avait attrapé les clés de sa voiture – une Porsche grise, merci maman – puis avait rejoint le café. Par chance, il s’était aperçut que Maxine n’était pas encore là.

Le soleil était au rendez vous, le jeune pianiste s’installa en terrasse, posant sa veste sur la chaise à coter de lui. Maxine arriva au bout de quelques minutes. Il n’attendit donc pas plus longtemps que ça, la jeune femme qui elle était arrivée en moto. Il en déduisit que c’était forcément une femme d’action ou de sensation forte. Un des deux. Au choix. Lorsqu’elle arriva à la table, Sixte s’était aussitôt levé par simple habitude de politesse.

Non non t’en fait pas, je suis arrivé il y a peine cinq minutes.

Il adressa ensuite un signe au serveur pour qu’il vienne vers eux.

Café ?

Il faisait encore beau pour fin septembre et la jeune femme ne tarda pas à retirer sa petite veste et cuir la posant sur sa chaise, et dévoilant entièrement son uniforme, composé de cette jupe plutôt courte taillée écossaise bleue nuit, d'un chemisier impeccablement repassé blanc, et d'un veston assorti à la jupe, brodé aux initiales de la Prestigious Academy sur le devant, des lettres d'or qui montraient assez bien d'où sortait la jeune femme et qui bien sûr ne passait pas vraiment inaperçu dans les rues de New York, après tout, peu d'établissements aux USA imposaient l'uniforme de nos jours, mis à part les établissements privés. Maxine remarqua que Sixte portait également encore son uniforme, chose qui la fit sourire, au moins ils étaient assortis. Il lui indiqua qu'il était présent depuis 5 minutes, alors elle n'était pas aussi en retard qu'elle le pensait...
Tout en se baissant une nouvelle fois pour caler son casque à ses pieds sous la table, elle en profita pour se passer une main dans les cheveux tout en se redressant, remettant quelques mèches rebelles en place, leur donnant un peu de volume. Sixte rompit le premier le silence, lui proposant un café. Maxine ne put s'empêcher de sourire en coin, hochant la tête :

Bonne idée...je vais prendre un café viennois...et puis aussi un beignet, ma journée a tellement été chargée que je n'ai pas eu le temps de manger à midi...

Elle soupira, se mettant enfin à l'aise sur sa chaise, tandis que le serveur s'approchait enfin de leur table. POsant doucement sa main sur sa joue afin de voir si son égratignure ne c'était pas envolée depuis, elle regarda le jeune homme, le trouvant encore plus charmant que lorsqu'elle avait eu le plaisir de le rencontrer, la nuit dernière dans la salle de musique. Tout deux avaient été étrangement proches et avaient partagé un drôle moment d'intimité qui Dieu seul sait comment il se serait terminé si Ryuu n'avait pas enlevé la jeune femme de ses pensées à l'aide d'un coup de fil dont elle se serait bien passée.

Au fait, maintenant que j'y pense, on a parlé de pas mal de choses personnelles hier soir, mais on a sans doute zappé le principal...ça fait longtemps que t'es à la Prestigious Academy...et surtout d'où viens tu cher Sixte ?

Elle croisa ses longues et fines jambes sous la table du petit café, Starbuck Coffee était l’un des rares endroits dit « fréquentable » que la jeune femme aimait fréquenter…quoi que si lui et Six’ devenaient amis, peut-être qu’elle se prendrait le culot de lui présenter les bars malfamés de New York…après tout, elle n’avait jamais rien fait dans les règles, c’est pas parce qu’elle se faisait enfin un ami qu’elle allait changer…

Il ne lui avait fallut qu’une seule et unique rencontre pour qu’elle lui donne envie de la connaître davantage et de la revoir. Maxine avait ce petit truc en plus qui arrivait à attisée la curiosité du jeune anglais. Ce n’était pas la première fois qu’il avait un rendez vous avec une fille mais là c’était particulièrement différent. A l’accoutumer, les rencontres qu’il faisait, ce déroulait principalement à l’extérieur de l’établissement puisque tous y était différents et sans doute moins établi dans la compétition que la Prestigious Academy mettait en œuvre entre ses élèves. Seulement, Maxine et lui avaient partagé un moment d’intimité qui avait quelque peu marqué Sixte. Il fallait bien l’avouer, Max’ était plutôt agréable à regarder, et même Sixte n’aurait put le nier. Mais ce moment entre eux avait été bien plus loin que de simple regard et bavardage en tous genre. Ils avaient échangés la situation dans lequel il était, point de vu parental établissant une confiance qui avait prit le dessus sur la politesse et les règles de courtoisies. A bien y penser, ça lui était égal. Il avait été à l’aise et il en avait profité. Pour Sixte et ça Maxine ne le savait probablement pas, jouer du piano devant quelqu’un était plutôt fait rare. Seuls quelques privilégiés y avaient eu droit et on aurait certainement pu les compter sur le bout des doigts. Maxine en faisait parti, à la grande joie du jeune homme.

Il la regarda s’installé, posant ses yeux sur les mèches rebelles qu’elle remettait en place. La détaillant discrètement du regard, il s’aperçut qu’elle aussi ne s’était pas changée. Tous comme lui, elle était en uniforme scolaire. Un uniforme qui lui allait particulièrement bien. Après avoir fait signe au serveur de venir, il mémorisa la commande de la jolie brune. Un café viennois et un beignet, multiplié par deux puisque Sixte comptait prendre la même choses, ce laissant allé à la gourmandise.

Très bien mademoiselle.

Sixte posa ensuite ses avants bras sur la table, s’appuyant dessus alors que le serveur fit son apparition auprès deux. C’était un jeune homme d’une vingtaine d’année tous au plus, c’est l’âge que lui aurait donné Sixte en tous cas. Le visage mécontent, il avait plutôt l’air de ne pas apprécier son boulot. Oubliant cette mine de dépité qui attira l’attention de Sixte, celui-ci prit enfin commande.

Alors vous mettrez deux cafés viennois et deux beignets, s’il vous plait.

Le serveur disparu aussitôt dans le café. Le silence qui se suivit fut vite interrompu par Maxine suggérant de parler de choses plus principale voir importante. Elle lui posa notamment la question d’où il venait. Sixte se calla dans sa chaise, se mettant à l’aise pour lui répondre ensuite.

Alors alors. C’est ma deuxième année ici. Comme toi, je suppose. Et pour répondre à ta deuxième question, je viens de Los Angeles mais je ne suis pas né là bas. J’suis anglais de nature.

Il fit alors mine de réfléchir, se donnant un air de gamin au bord de la saturation intellectuel. Puis il se redressa subitement et plongea ses yeux noisette dans ceux de Maxine.

Je parie que tu es américaine. J’en suis quasiment certains même.

Lorsque le serveur se planta devant leur table Sixte pris leS devants, passant commande et prenant exactement la même chose qu'elle, geste qui la fit une nouvelle fois sourire. Elle appréciait le fait qu'il prenne des initiatives, étant elle-même une leader, quelqu'un de tête, qui aimait prendre les choses en main et contrôler toutes les situations, elle avait besoin de connaître des gens du même acabit qu'elle. Ca pouvait très bien donner des situations conflictuelles, elle le savait, mais ce qu'elle savait surtout, c'est qu'elle avait besoin qu'on lui tienne tête, histoire de pas toujours passer pour "l'homme" de la situation...

Alors comme ça t'es gourmand toi aussi...ça nous fait un nouveau point commun ça...

Elle sourit en coin, lui lançant un petit clin d’œil joueur, ne percutant pas vraiment sur le fait que tout deux depuis la veille au soir n'arrêtaient pas de flirter, de se laisser aller à une sorte de parade de séduction...et puis pourquoi perdre du temps à se poser des questions lorsque le jeu devient à se point plaisant...Et puis on pouvait dire que Sixte changeait des hommes qu'elle avait l'habitude de fréquenter, le jeune homme avait vraiment l'air d'être quelqu'un de bien, si son père la voyait actuellement en train de lui faire du charme la jeune femme mettrait carrément sa main à couper qu'il demanderait où est vraiment SA fille !

S'installant confortablement sur sa chaise, le jeune homme commença à répondre aux curiosités de la jeune femme, elle en profita pour laisser divaguer son regard sur lui, elle était particulièrement fan de son regard noisette...il n'y avait pas à dire, Sixte était particulièrement mignon et il était loin de laisser la belle Preston indifférente. Il lui expliqua avoir vécu à Los Angles bien qu'en ayant des origines anglaises. Il ajouta de suite être certain du fait que Maxine était une américaine de pure souche. Elle laissa échappé un petit rire, répondant :

Bingo, je suis en effet américaine...mais qu'est-ce qui te fais penser ça ? Je pense pourtant pas avoir un sale accent texan !
Alors comme ça t'es anglais...j'aime beaucoup Londres, c'est même ma ville préférée, bien que ça fait un bon bout de temps que je n'y ais pas mis les pieds...

Elle soupira légèrement, un peu nostalgique. La dernière fois qu’elle était allée en Angleterre, Maxine ne devait pas avoir plus de 6 ans, elle gardait précieusement le souvenir de ce séjour passé en compagnie de ses parents. Le couple Preston était encore uni à l’époque et Maxine n’avait en tête pas d’autres souvenirs de bonheur et de vie parfaite en famille que celui là…

Le sourire qui était venu éblouir le visage de Maxine accrocha le regard de Sixte, qui ne sut s’en défaire. Son sourire était si .. Troublant. Il ne s’en était pas vraiment aperçu directement mais ses yeux avaient le don de dévier sur les lèvres de la jeune femme dès qu’elle se mettait à sourire. Alors qu’il prit commande, Maxine ne fit aucune remarque. Sans doute n’avait-elle rien à redire ou bien appréciait pleinement le faite qu’il prenne les devants sur la situation. Immédiatement après, elle évoqua sa gourmandise puisqu’il avait prit la même chose qu’elle. Le faite qu’elle le comprit par elle-même le fit sourire de plus belle. Elle aussi était donc une grande gourmande, au moins il allait pouvoir se comprendre sur se sujet là bien qu’il se comprenait déjà sur beaucoup de choses. A y penser, Sixte en fut amusé.

Tu ne peux pas trouver plus gourmand que moi surtout quand ça concerne les glaces. Ca en rajoute à la liste alors. Ca fait pas mal de point commun, je trouve. C’est plutôt amusant ou bizarre, peut être.

Le clin d’œil joueur qu’elle lui adressa le retrancha dans ses idées. Sans même s’en rendre compte, ils flirtaient de la plus innocente des manières, celle des questions et des jeux de regards. A vrai dire pour Sixte, cette attitude venait tous simplement, ne cherchant pas vraiment à la séduire. C’était tout bonnement le genre à attendre la sincérité des sentiments pour partager une nuit avec quelqu'un. Il ne se précipitait pas comme un vorace, attendant le bon moment. Certains auraient dit de lui que ce n’était qu’un petit coincé de fils à papa incapable de descendre sa braguette à tout bout de gens mais Sixte n’en avait rien à faire. Ce démarqué de ces autres garçons lourds et collants étaient sa seule préoccupation actuelle.

Certes Maxine ne le laissait pas de marbre, qui l’aurait été d’ailleurs mais ce n’était pas une raison pour passer directement au stade suivant. Un minimum de respect et de savoir vivre, c’est tout ce qu’on demandait au coureur de jupons. Encore là, ils en était incapable, du moment qu’il remplissait le tableau de chasse tout allait bien. Pour Sixte, c’était presque pathétique et absurde. Le jeune pianiste avait vu juste, Maxine était américaine, elle lui demanda cependant comment il l’avait remarqué.

Non non, ne t’en fais pas. Ceux qui sont américains de pure souche, tu les reconnais directement. Quand j’suis arrivé à Los Angeles, j’ai vu la grande différence entre les anglais et les américains. Apparemment, ça m’est resté. Tout est dans l’attitude.

Il laissa échappé une mine de surprise en apprenant qu’elle aimait beaucoup Londres et qu’elle y avait déjà été. Grande nouvelle. Le jeune Wicklow avait vécu à Londres toute son enfance, et d’après le jeune homme aucune ville n’arrivait à sa mesure. Peut être Venise ou Paris, mais là encore il en doutait.

C’est vrai ? Je suis né à Londres. J’y retourne régulièrement quand j’ai le temps alors peut être qu’un jour et si le cœur t’en dit, tu n’aura qu’a venir avec moi puisque ça fait longtemps que tu n’y a pas été.

Inconsciemment, il lui proposait de passer quelques jours en sa compagnie. Même si il ne se connaissait que depuis hier, Sixte avait sorti cette proposition sans vraiment chercher à dire quelques choses, ni même à lui faire comprendre quoi que ce soit.

Mine de rien la liste des points communs des deux jeunes gens commençait à s'allonger de seconde en seconde. C'était même incroyable qu'un garçon aussi différent niveau comportement d'elle soit finalement aussi identique dans ses choix et sa manière de penser. Maxine n'avait jamais cru à ses conneries sur le fait que les contraires s'attiraient, Sixte avait beau être à l'initial aux antipodes d'elle, elle le trouvait de plus en plus attirant et passer du temps en sa compagnie devenait de plus en plus agréable. Elle remarqua qu'il avait tendance à s'attarder sur ses lèvres...c'était mignon, et ça la fit sourire davantage, elle en aurait bien rajouter une couche, du genre passer sa langue au ralenti sur ses pulpeuses lèvres, mais elle ne désirait pas se moquer de lui, à vrai dire, avec n'importe quel mec elle aurait sans doute réagit de la sorte, une façon de déstabiliser et de faire sa maligne, là non, elle se plaisait à être au même niveau que lui.
Il répondit à sa remarque sur la gourmandise, ajoutant qu'il n'y avait pas plus gourmand que lui et qu'il était également un véritable adorateur de la crème glacée. Maxine hocha la tête, tout en riant légèrement, elle aussi avec un petit faible pour tout ce qui était sans doute trop sucré et trop calorique...une chance qu'elle est une taille de guêpe, elle rappliqua presque aussitôt !

C'est pas possible tu le fais exprès ? T'as fait engager un espion pour savoir tout sur moi et pouvoir ensuite t'en servir contre moi ?

Elle éclata de rire,...en espérant au profond d'elle que ça ne soit pas le cas, parce que évidemment la plupart du temps, elle avait tendance à attirer les psychopathes, tout comme dans Mary à tout pris, il fallait toujours qu'elle est un taré aux basques, bref actuellement ce qu'on pouvait dire c'est que Ryuunosuke jouait le rôle avec brio...d'un autre coté, Maxine savait parfaitement que Sixte ne faisait pas du tout parti de la catégories "psychopathes", après tout, s'il c'était un minimum renseigné sur elle, il aurait su qu'elle avait foutu le feu à son ancien lycée et lui aurait posé un lapin à la place de répondre à son invitation à boire un café en ville.

Je suis particulièrement fan de la glace à la fraise...je peux en manger des litres sans être gavée pour autant !

Sixte lui expliqua ensuite qu'il avait une sorte de sixième sens pour repérer les américains...Maxine avait toute sa vie vécu ici, alors niveau accent elle ne faisait plus vraiment la différence, elle était née à L.A. et les différentes cultures qu'on pouvait trouver dans la capitale culturelle du cinéma ne l'aidait pas plus que ça. Ca faisait désormais 5 ans qu'elle vivait à New York et le soleil californien avait tendance à lui manquer.

Moi je suis née à Los Angeles...et vu le mélange de cultures que tu trouves là-bas, j'ai jamais pu faire la différence entre un anglais ou même un australien...

Maxine fut étonnée d'apprendre que Sixte était à Londres, c'était encore un joli coup du sort, c'est alors qu'il lui proposa de le suivre à Londres, la prochaine fois qu'il aurait l'occasion d'y aller. Maxine écarquilla les yeux, surprise par cette soudaine invitation :

Oh...serait-ce une invitation mister Wicklow...à vrai dire je trouve ça très tentant !

On aurait dit qu'ils se connaissaient depuis déjà pas mal d'année, autant à l'aise l'un que l'autre mais les questions qu'ils se posaient chacun leur tours montraient qu'ils cherchaient à se connaitre, à essayer de savoir le plus de choses possible sur l'autre. Non pas qu'il n'aimait pas rester dans l'ignorance de ne rien savoir mais Maxine l'intéressait au plus haut point. Connaitre la moindre facette de ça personnalité, l'attirait de plus en plus. Lorsqu'il se rendit compte que Maxine s'était aperçu que ses yeux se posait trop souvent sur ses lèvres, une soudaine chaleur était venue s'emparé de ses joues. Une chaleur similaire à celle de quelqu'un rougissant. Il sut alors que c'était bien ce qu'il était entrain de faire, rougir face à la jolie brune. Gêné par ce petit écart de contenance, Sixte ne se détourna pas de la confiance qu'il portait en lui. Rougir n'était pas un drame après tout, elle traduisait juste une certaine gêne voir anxiété. Là c'était de la gêne, puisqu'elle savait maintenant qu'il posait très souvent son regard sur elle.

Elle se mit ensuite à rire alors qu'elle le questionnait sur toute les connaissance qu'il avait sur elle. Enfin toute, était un mot exagéré. Lorsqu'on y faisait bien attention, il ne connaissait absolument rien d'elle. Ni où elle été né, ni l'âge qu'elle avait. A premier vu, elle devait avoir son âge où peut être un peu plus vieille. Mais sur ce point, Sixte ne savait pas trop comment se placé. Prennent un air sérieux, Sixte planta son regard dans celui de Maxine, essayant de retenir le rire qui se faisait présent.

Tu ne le savais pas encore ? Je suis un vrai psychopathe !

Ne se retenant pas plus longtemps, Sixte s'était mi à rire rejoignant Maxine dans sa lancé. Psychopathe lui ? C'était plutôt dur à imaginé. Quoi que. Les apparence sont bien souvent trompeuses et ça plus d'une fois Sixte pouvait le prouver. La gourmandise est un vilain défaut. Maxine, elle, préférait les glaces à la fraise. Réponse futile mais elle s'ancra dans un coin de la mémoire de Sixte. Il se rapprocha ensuite de la table, s'appuyant à nouveau dessus avec l'aide de ses bras, ne lâchant pas Maxine des yeux, s'exprimant de façon mutine, un sourire au coin des lèvres.

Je préfère la menthe. En plus, il parait que ça rend amoureux. Va savoir pourquoi !

La question qu'il s'était posé sur elle, ne tarda pas à avoir de réponse. Elle était donc née à Los Angeles. Il aurait très bien pu se croisé au détour d'une rue que dans l'établissement de la Pestigiouse Academy, mais le destin en avait voulu autrement. Et puis il fallait avoué, que Maxine et Sixte ne fréquentait pas vraiment les mêmes endroits. Alors que prenait place au milieu des hauts rangs de la société bourgeoise, Maxine, elle, traînait avec des voyous de banlieues où peut être pire mais ceci ne perturba pas l'esprit parfait du jeune anglais.

C'est en voyageant que tu apprends à reconnaître les différentes personnes. Tu n’as visité que Londres ou bien tu es allé ailleurs ?

La façon dont elle écarquilla les yeux, le surpris davantage que ses paroles. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui propose une telle chose. Faire partager son pays puisque l'Angleterre était son pays à Maxine qui l'avait déjà visité, réjouissait Sixte, qui se mit à rire légèrement.

Oui exactement très chère Maxine, c'est une invitation. Tant mieux, si tu trouve ça très tentant.

Sixte se pencha alors au dessus de la table, se rapprochant un peu plus de Maxine pour venir lui murmurer avec intimité.

Tu verras, tu pourras plus de passer de moi après.

Se replaçant correctement dans sa chaise, il lui adressa un clin d'oeil joueur comme elle l'avait fait auparavant, avant que le serveur ne fasse son apparition près d'eux, plateau en mains.

Maxine ne put s'empêcher d'éclater de rire lorsque que le jeune homme, se contenant et voulant rester le plus sérieux possible lui répondit qu'il était tout simplement un psychopathe. Elle avait beaucoup de mal à l'imaginer comme tel, non...il était bien trop parfait pour être de cet acabit..."Parfait", voila un étrange mot qui avait pris possession de son esprit depuis un petit moment, et oui, c'était le cas de le dire Sixte l'était tout simplement, il était premièrement très beau et puis surtout adorable, lui donnant l'étrange impression qu'elle ne pourrait jamais se lasser de lui...
Pourtant coté cœur, c'était bien souvent le cas, Maxine avait un peu tendance à s'amouraché du premier vaurien venu, l'écoutant lui promettre la lune. Et puis la relation durait tout au plus une petite semaine...se lassant à une vitesse folle, elle ne pouvait finalement plus supporter l'autre. Avec Sixte les choses étaient différentes...premièrement, elle ne s'était jamais plu dans ces jeux futiles de séduction, habituellement elle trouvait ça plutôt cul cul la praline, ou du moins trop lent...étrangement avec le bel anglais, elle voyait les choses différemment, comme ayant l'envie de faire durer les choses...envie peut-être de vivre autre chose que ce qu'elle avait l'habitude de connaître...

Il se rapprocha de la table, posant ses coudes sur cette dernière et se penchant légèrement en avant, Maxine en profita pour poser un de ses coudes sur la table et ainsi appuyer sa tête contre sa main. Créant ainsi une intimité, les coupant du reste du monde...Omnibulée par le regard noisette du jeune homme, Maxine ne se rendit même pas compte du boucan d'un des serveurs qui avait apparemment fait tomber son plateau de commandes par terre et qui se retrouvait bien malgré lui à se faire applaudir par les autres tables...non Maxine n'avait pas bougé le moindre petit doigt, pas fait le moindre geste préférant écouter et donner toute son attention au jeune pianiste. Il lui révéla alors qu'il aimait beaucoup la menthe, rajoutant que ça rendait amoureux. Maxine ne put s'empêcher de rougir à son tour, baissant les yeux pour laisser échapper un petit rire. Elle se pinça doucement la lèvre, remontant les yeux vers Six' pour répondre :

Et bien...à l'occaz' il faudrait qu'on sorte manger une glace à la menthe...

Elle aimait se sentir proche de lui...elle avait découvert ça la veille, alors qu'elle c'était collée contre son dos pour l'accompagner à sa façon au piano...Il lui parla alors du fait qu'il avait apparemment pas mal voyagé et il était même désireux de savoir si la belle brune avait vu un peu du pays mis à part Los Angles, Londres et New York...

Ma mère était mannequin...quand j'étais gosse il nous arrivait mon père et moi de la suivre dans les capitales mondiales de la mode...ainsi j'ai pu visiter Paris, Milan et Tokyo...Sinon ma mère adorait partir en vacance en Floride, je connais Miami comme le fond de ma poche ! Et toi ?

C’était dingue la rapidité avec laquelle elle se dévoilait à lui, son ex boyfriend ne devait pas connaître le quart de ce qu'elle avait appris à Sixte sur sa petite personne.
Ce qu'elle aimait également chez le jeune homme, c'était qu'il pouvait se montrer imprévisible et surprenant...c'était exactement les deux mots qui lui était venu en tête lorsqu'il avait évoqué ce voyage à Londres. C'était en plus une idée tout à fait plaisante, revisiter cette ville chère à son cœur avec quelqu'un comme Sixte devait être tout à fait plaisant. Il se rapprocha d'elle, lui murmurant doucement qu'elle ne pourrait bientôt plus se passer de lui, elle pouvait sentir son souffle chaud contre ses lèvres.

Oh...tu m'as l'air bien sûr de toi...

Elle sourit, tout en se reculant légèrement et oui le serveur venait d'arriver avec leur commande. Il posa les deux cafés viennois sur le table, déposant les beignets sur des petites serviettes. Maxine le remercia, commençant à fouiller au fond de la poche de sa veste à la recherche de son portefeuille.

L'un en face de l'autre désormais seul la table les séparait bien que les deux jeunes gens s'étaient rapproché créant une certaine intimité, en s'appuyant sur cette fameuse table. La proximité qu'il avait ne gêna pas plus que ça Sixte. Il trouvait ça - d'ailleurs - plutôt agréable. Observer chacun de ses traits comme ci demain elle s'envolerais. Il essayait de les dessiner dans son imagination, espérant que cette image qu'il avait d'elle ne disparaîtrait pas d'un coup de vent. Si il pouvait être inaccessible, Sixte pouvait être aussi naïf. Pourtant, il voulait lui faire confiance et lui montrer qu'elle pouvait aussi avoir confiance en lui. Sixte n'était pas un garçon parfait, quoi que, mais ses qualité faisait de lui, un être chaleureux, agréable, doux et romantique. En somme un parfait gentleman. Il remerciait d'ailleurs ses origines londoniennes. Quoi de mieux qu'un gentleman et surtout un gentleman anglais. Il savait mieux que qui conque ce qui faisait chaviré le coeur des filles.

Trop absorbé par le doux visage de la jolie brune, rien ne perturba le moment de sérénité qui s'offrait à lui, pas même la chut du plateau d'un des serveurs qui se trouvait près de d'eux et qui s'était fait applaudir par la majorité des tables sauf la leur. Ils avaient l'air d'être ailleurs, dans un autre monde où ils se cherchaient continuellement du regard. A croire qu'il ne pouvait plus se passé lui de ses yeux sombre et elle de ses yeux noisette. Alors que lui reprenaient des couleurs pour le moins normal, c'était au tour de Maxine de rougir à la remarque du jeune anglais. Simple rougeur, qu'il trouva très " cute ", mignon si vous préférez. Il ne comprit pas vraiment le sens de la phrase qu'elle venait de dire ou plutôt ce qui ce cachait derrière ses mots. Une nouvelle proposition ? Puis il se permit d'ajouter :

En tête à tête, bien entendu..

Par la suite, il en apprit un peu plus sur elle et ses origines. Sa mère était mannequin, à voir sa fille ce n'était pas étonnant. Sixte imaginait bien Maxine sur les podiums en vêtements de grand couturier mais il peinait à croire que ceci lui conviendrait parfaitement. Sa pensée le fit rire intérieurement. Voilà qu'il se prenait à l’imaginer.

Oh mais tu en as fait du chemin. J'aime beaucoup Paris bien que se soit trop .. trop .. euh .. Frenchy à mon goût. Milan et Tokyo, je n’y ai jamais mit les pieds. Et puis le japon, ça ne me tente pas trop. Par contre l'Italie, je connais Venise et Florence qui est ma préféré. Je n’ai pas vraiment voyagé où quand je le faisais c'était avec ma mère qui est romancière pour tous ses avants premiers et tout le tintouin.

C'est ainsi qu'il se rapprocha de Maxine. Il était tellement proche qu'elle pouvait simplement murmuré, il aurait compris la moindre de ses paroles. A peine, à quelques centimètre l'un de l'autre, il en aurait fallut peu pour que leur lèvre se touche. Les deux jeunes gens étaient restés à un écart suffisant. Sixte se plaisait dans ce petit jeu de séduction, qui ressemblait plutôt à une parade qu'autre choses.

Je vais te faire revisiter Londres et tu verras que tu voudras encore y retourner. C'est pour ça que tu ne pourras plus te passer de moi.

Joueur. Il l'était et davantage en ce moment. Il avait tenté une diversion bien qu'il savait pertinemment qu'il avait sous entendu autre choses que ce qu'il venait de lui dire. Mais c'était inavouable pour le moment. Une pointe de pudeur peut être. Il se recula à son tour lorsque le serveur vint enfin servir leur commande. Il déposa tout sur la table et Maxine s'empressa de chercher son portefeuille dans ses affaires. Large sourire aux lèvres, il fouilla dans sa poche. Il fut plus rapide qu'elle, puisque lui, avait déjà un billet dans les mains alors qu'elle cherchait toujours.

C'est moi qui offre ..

Sixte tendit le billet au serveur, regardant Maxine en coin.

Garder la monnaie.

Se saisissant du billet, le garçon de café qui avait l'air surpris par le geste de Sixte, repris son plateau et partit à la table suivante. Le jeune anglais se retourna vers Maxine, l'air choqué.

Tu ne pensais tout de même pas que j’allais te laisser payer ? Et puis c'est pour te remercie de me faire passer une bonne après midi.

Maxine se surprenait elle-même...et oui sa façon d'agir était loin d'être habituelle et bien qu'elle est fait de son mieux pour ne pas penser au fait qu'elle était loin d'être celle qu'elle était habituellement une part d'elle se sentait un peu perdue. Peut-être cela venait-il du fait qu'elle se plaisait à se laisser emporter dans cette parade amoureuse. Elle se surprit même a avoir tendance à aller un peu trop en avant, du genre, à se rapprocher un maximum des lèvres du jeune pianiste...non c'était pas convenable et puis imaginez un instant qu'elle se fasse depuis le début des films, je vous raconte pas la honte. Elle secoua mentalement la tête, histoire de remettre le peu de neurones lui restant en place. Ses joues semblaient avoir reprit leur halé naturel, elle qui ne c'était même pas rendu compte du fait qu'elle venait de rougir face au jeune homme...ce genre de désagrément ne lui arrivait d'ailleurs jamais...
Le fait qu'elle lui dise d'un air innocent qu'ils devraient sortir manger une glace à la menthe à l'occasion était loin d'être justement innocent, cette phrase sous entendait pas mal de chose, comme le fait qu'elle éprouvait l'envie de le revoir, que ce premier rendez-vous ne resterait pas unique. Il ajouta alors "en tête à tête"...le fait qu'il souhaite la voir seule la fit sourire, c'était à la fois super tentant et intimidant...

Pourquoi pas...répondit-elle un sourire malicieux sur les lèvres. Maxine restait plutôt secrète dans sa façon de répondre...c'était sa façon de se préserver, de rester malgré le fait qu'elle se sente bien à ses cotés naturelle...et puis mine de rien ça pimentait le jeu, rendant le tout plus intéressant.

Sixte lui parla alors de ses propres voyages. Maxine n'était apparemment pas la seule à avoir visiter quelques villes clés de la planète. Le jeune anglais lui révéla avoir un faible pour Florence...la fameuse ville italienne. La jeune Preston esquissa un petit sourire, se souvenant justement qu'elle savait parlé Italien...encore un heureux hasard apparemment. Elle lui répondit alors en italien, s'appropriant un parfait accent :

Florenza é una bella cita ma preferisco Milano...

C'était encore un autre talent caché...ça lui fit bizarre de parler cette langue, elle avait du apprendre les bases au lycée et n'avait pas prononcé un mot italien depuis presque un an...elle qui était sure et certaine que l'apprentissage d'une langue aussi inutile que l'italien lui serait d'aucune utilité venait de lui en trouver soudainement une. Elle découvrit par la même occasion que la mère de Sixte était romancière...c'était un beau métier, Sixte devait donc pensa-t-elle disposer d'une bonne culture littéraire.

Oh, ta mère est romancière ? Et elle a écrit beaucoup de livres ?

Elle qui habituellement peinait à s'intéresser aux autres, aimait apprendre de nouvelles choses sur le jeune homme. Elle qui le trouvait sûr de lui, ne put s'empêcher de rire à sa remarque, monsieur était persuadé d'être apparemment un guide d'exception. Maxine avait bien entendu compris le message qui se cachait sous son invitation, mais d'un coté elle se sentait mal vis à vis de lui, il était sans doute un expert en séduction, et peut-être bien qu'il cherchait juste à rajouter son nom à son tableau de chasse...après tout que savait-elle sur sa vie privée...peut-être avait-il déjà une copine...Cette pensée, changea l'attitude de Max', elle se redressa, se sentant moins bien à l'aise, se sentant un peu mal vis à vis de lui...

Qui sait...

Elle avait doucement murmuré ses mots, étant encore un peu dans ses pensées...Jusqu'a présent, elle avait évité de se poser des questions, laissant les choses venir, voyant sur le tas comment évoluait le truc...désormais elle une foule de questions avaient envahit son esprit...la rendant tout à coup moins bien sûre d'elle...
Le serveur l'avait heureusement réveillé, lui faisant pensé au fait qu'il attendait sûrement que quelqu'un règle l'adition. Alors qu'elle cherchait son portefeuille au fond de la poche de sa veste de moto en cuir noire, Sixte avait pris les devant, lui indiquant que c'était lui qui offrait. Maxine esquissa un sourire tout en secouant négativement la tête :

Hey...normalement c'est pas celui qui invite qui paie ?

Le sourire malicieux qu'elle aborda, l'amusa davantage dans la situation dans laquel il s'était embarqué. Toute ces insunations et cachoterie révélaient bien une chose c'est qu'il ne lui était pas indifférent. Pourtant avec un certain recul, il aurait pu penser que ce n'était qu'un jeu de la part de la jeune femme. Histoire peut être de remonter dans son estime de soi même en sachant qu'elle pouvait encore être à la hauteur de la séduction. Il avait vu dans les livres et c'est surtout sa mère qui lui avait dit, que les yeux était le reflet de l'âme. En y pensant, Sixte ne tarda pas tomber une nouvelle fois dans ce regard sombre qui le faisait tant craquer. Il y chercha quelques choses mais ne sachant pas ce que ceci pouvait bien être. Elle avait l'air d'avoir une attitude honnête envers lui. Du moins son regard l'était. A cet instant, c'était tous ce qui comptait. L'honnéteté. Il n'avait aucune envie de se pressé a cherché le gout de ses lèvres même si ça ne lui aurait pas forcément déplu. C'était une manière comme une autre de garder une certaine distance sans trop l'aggrandir, ni la réduire. Qui ne lui disait pas qu'elle jouait avec lui ? .. Ses yeux.

Je note alors.

Oh oh. La jeune Preston parlait aussi parfaitement l'italien. Il en apprenait davantage à chaque seconde qui s'écroulait, faisant défilé le temps. Milan était sa ville préféré. Sur ce point, elle n'avait pas tord, Milan était une très belle ville mais Sixte resta sur ses positions et sur sa préférence de Florence.

Oh ! Je voit que tu parle l'italien courament. Je trouve que l'italien est une des plus belle langue mais bon c'est pas pour ça que j'en connais les bases. Lui avouta il.

Tout bêtement, Sixte ne savait par parler l'italien. Leur séjour était souvent rapide, quelques jours tout au plus, alors vous pensez bien qu'apprendre une langue pour si peu de temps passer dans le pays, n'était pas d'une grande utilité. Il en était rapidement venue au sujet de sa mère et la question qu'elle lui posa le fit sourire. Elle ne connaissait donc pas sa mère ou plutôt l'excellente romancière qu'était sa mère. Etrange. Peut être ne lisait-elle pas beaucoup ce genre de livres et en même temps, ça ne l'aurait pas surpris. Maxine, fan du genre romantique ? Sixte était scéptique.

Oui. Elle ecrit beaucoup de livres d'amours, elle est connue pour ça d'ailleurs. Oh oui, elle en a ecrit quelques un qui ont très très bien marcher. Mais je ne pense pas que tu soit une fan de ce genre de livre. A moins que je ne me trompe.

Brusquement, Maxine se fit beaucoup plus distante avec lui. Elle avait l'air d'être mal à l'aise alors que quelques seconde plus tôt, c'était tout le contraire. Ne sachant trop pourquoi ce brusque changement de comportement, Sixte préféra ne pas y penser, laissant au soin de Maxine de reprendre une certaine assurance. Peut être avait-il dit quelques choses qui lui avait déplu. Dit dans un mumure, ses paroles troublérent davantage le jeune anglais, qui ne savait plus trop où se mettre et comment géré la situation. Il baissa alors les yeux, cherchant un quelconque attrait à ses mains. Qu'elles etaient utiles dans ses moments là.

Euh .. Désolé si je t'ai mit mal à l'aise. C'était pas mon intention.

Ce n'est que quand le serveur fit son appartion, qu'il releva les yeux à la auteur de la jeune Preston, qui secouait négativement la tête. Elle ne voulais pas qu'il paye puisque c'est elle qui avait invité. Il tenta cependant un autre coup de carte.

Et depuis quand on doit obligatoirement se référé à la normalité ?

Le jeune Wicklow avait encore du répartit mais ayant peur de vexé Maxine, il s'installa au fond de sa chaise, regardant le serveur puis Maxine.

Si tu insiste. Je payerais la prochaine fois alors. Ou au fait moitié moitié. C'est toi qui décide.

Prendre les devants peut être tous aussi agréable que désagréable. Il fallait jamais en faire trop, au risque de vexer la personne en face. Pour Sixte lui demander de choisir, c'était lui proposer un choix et surtout de prendre les commandes. A son tour.